J’ai trouvé le contexte historique de cette histoire très intéressant, le style m’a moins plu. Pour tout dire, sans le contexte historique, je crois que j’aurais abandonné : trop « romance » à mon goût : La jeune fille, madrilène de condition très modeste, tombe amoureuse d’un fieffé escroc, qui la laisse enceinte et sans le sou à Tanger. Heureusement la suite s’améliore et même si quelques situations m’ont paru invraisemblables, Sira gagne en maturité et profondeur. Que d’aventures de Madrid àTanger, Tetouan, de nouveau Madrid puis Lisbonne.
1936 -1942 : La narratrice nous emmène dans une Europe en guerre où tous les moyens sont bons pour connaître les intentions de l’ennemi. Autour de Sira gravitent des personnages haut en couleur : Candelaria la Contrebandière qui l’aide à Tetouan, un commissaire marocain étrange qui est assez réussi, la mère de l’héroïne, Rosalinda Fox, une anglaise amoureuse du Haut-Commissaire du Maroc Juan Luis Beigbeder, et aussi le beau journaliste (j’ai oublié son prénom). Est ce réellement un journaliste ? un sympathisant nazi ? un espion anglais ?
Franco est devenu le maître en Espagne. L’Espagne oscille entre une neutralité plus qu’ambiguë et une admiration sans borne du régime nazi. C’est aussi l’histoire du Maroc sous protectorat franco-espagnol (Wiki me souffle à l’oreille 1912-1956…)
Un avis donc un peu mitigé mais finalement 700 pages qui défilent toutes seules, une fois les 100 premières, un peu laborieuses, passées ….
Un extrait :
Je m’habituai à vivre seule, sereine, sans peur. À être responsable de l’atelier et de moi-même. Je travaillais beaucoup, me distrayais peu. Le volume des commandes n’exigeait pas de main-d’œuvre supplémentaire, je me débrouillais sans aucune aide. Mon activité était donc incessante, avec les fils, les ciseaux, l’imagination et le fer à repasser. Quelquefois je sortais en quête de tissus, pour faire recouvrir des boutons, pour choisir des bobines et des agrafes. J’appréciais surtout les vendredis : j’allais place d’Espagne, près de chez moi –les arabes disaient – El–Feddán – et j’assistais à la sortie du khalife de son palais ; il se rendait à la mosquée sur un cheval blanc, sous un dais vert, escorté par des soldats indigènes en uniforme de parade, un spectacle impressionnant.
Le mois espagnol est chez Sharon , l’Espagne est aussi à l’honneur chez Madame Lit
Chez Philippe où la contrainte est le son « è, es,ai,ey… »
Merci pour ta participation.
Je ne me sens pas très tentée, néanmoins : je viens de lire un roman policier de 500 pages assez costauds, je cherche plus de légèreté.
je te comprends:-)
Bonne lecture
Mouais… du coup, je ne sais pas si je le lirai…
Bises, Val !
c’est là que je vois que j’ai vieilli (mûri?) c’est un livre que j’aurais adoré à 27 ans (l’âge de l’héroïne) et là au départ elle m’a beaucoup agacée ….
Bonne journée Lydia
Oui, mûri ! 😉
Bonne journée. Bises.
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700 pages ! Avec un style qui ne t’a pas plu ! Tu as du courage !
Merci pour cette participation à mon challenge et bon dimanche.
C’est le style du début qui m’a gêné après ça s’améliore (au début l’héroïne passe son temps à avoir le coeur qui se serre et les jambes qui flageolent….)
Bonne journée Philippe
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