Walter Crane Source de l’ image
Ils galopent de front les chevaux de Neptune,
D’un geste large Neptune montre la dune.
Comme la colère du tonnerre, claquez sabots,
Hennissant et crachant, ils partent à l’assaut,
Dans un roulement de tambour, sur la lagune.
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L’écume se voit à peine sur leurs blancs manteaux
Un rythme effréné pour ces joyeux jumeaux
A leur vénéré maître ils offrent une tribune
Ils galopent de front les chevaux de Neptune,
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Ils avancent, leurs jambes fines en rouleaux
Le vieil homme de la mer dirige son vaisseau
Garrot contre garrot, dans une joie commune
D’un geste large Neptune leur montre la dune
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Ce soir, par une extraordinaire fortune
Nous avons rendez vous avec les Poissons-lune
Chuchotent deux complices, naseaux contre naseaux
Comme la colère du tonnerre, claquez sabots,
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Indomptables, les juments s’encouragent chacune
D’ un même élan profitent de la vague opportune
Dans leur danse chavire le divin troupeau
Hennissant et crachant ils partent à l’assaut
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Criant leur liberté au milieu des rouleaux
Les vagues éclatent en mille et un joyaux
Le sel s’évapore et cristallise sans rancune
Dans un roulement de tambour, sur la lagune
C’étaient les chevaux de Neptune
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