Nichoir

le sonnet caché dans le texte pour l’agenda ironique

Nichoirs

 

Le printemps maladif a chassé tristement
La lune, large et pâle, qui semble se hâter.
Je veux aimer pour vivre et vivre pour aimer,
Sur le chemin du bord du fleuve lentement

Tu es venu me dire que l’Amour est devant
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?
Est-ce le frêle moineau assis en souverain !
Reviens sur mon balcon, recommence ton chant

Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las,
Voici dans le gazon les corolles ouvertes,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,

Devant toi et moi, une assemblée de fées vertes
Tous sourires ; qui du printemps fêtent le réveil
De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil.

 

les emprunts sont ici

Renouveau

Oiseau de Printemps

Mai

Les Soleils de Mai

Nuit de neige

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/theodore_de_banville/premier_soleil.html

 

18 réflexions au sujet de « Nichoir »

  1. Ce charmant gazouillis crépite à mes oreilles tel un chant d’âtre au soleil du printemps.
    Les Alexandres sont si bien ajustés, si bien rangés.
    Je me demandais comment je devais faire pour que mon appartement soit à l’image de ces vers lorsque le lutin de la poussière vint me rappeler que la lumière s’y attache lorsqu’elle s’y arrête. Alors je ne change rien.
    Et puis si les poèmes sont bio, on peut peut-être les presser ?

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