Le mois de l’agenda ironique de mai qui a pour thème « Nu, nus, Nue, Nues » accueille la participation de Juan Ramón Jiménez (Prix Nobel de littérature 1956) avec un poème splendide…..
Madame lit des livres québécois et d'ailleurs -Blogue littéraire
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pour débuter le mois espagnol, j’ai décidé de partager avec vous deux poèmes du grand poète espagnol Juan Ramón Jiménez (1881-1958). En plus d’être poète, il est auteur et son immense talent lui a permis de remporter le prix Nobel de littérature en 1956. Sa passion pour les mots l’a entraîné, entre autres, dans une quête pour atteindre l’essence de toutes choses. Dans Poésieespagnole moderne contemporaine, Marie-Claude Zimmermann mentionne : «Il s’agit là de l’une des voix les plus originales de la littérature espagnole de tous les temps» (p. 32).
Voici un poème très célèbre tiré de son recueil Eternidades traduit par Bernard Sesé :
Elle vint, d’abord, pure,
vêtue d’innocence.
Et je l’aimais comme un enfant.Puis elle revêtit
je ne sais quels atours.
À mon insu, je la haïs.Et elle devint une reine
aux trésors fastueux…
Quelle ire de fiel insensée !……
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