L’Agenda Ironique de Juin: Objets objectifs

Les narines des crayons

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Objets Objectifs

(ou Objectif Objets, cela marche aussi)

Voilà un sujet court comme certains les aiment et d’autres les abhorrent.

Alors, ayant une pensée compatissante pour ceux qui s’angoissent devant la multitude des possibles qui se confond parfois avec un grand vide tout blanc comme la page désespérée, je vous livre aussi le détail du sujet (si cela sonne un peu comme une introduction plus ou moins adroite de dissertation, vous m’excuserez, c’est la déformation professionnelle) :

Nous les fabriquons, nous les utilisons, nous les jetons. Ils sont là, partout, autour de nous. Leur immobilité silencieuse et constante habille les feux follets que sont nos vies. Parfois, nous parlons d’eux, nous les évaluons, nous les aimons… ou non. Ils sont pour F. Ponge des réservoirs poétiques inépuisables. Ponge parle, en toute subjectivité, des objets.

Mais si les objets, à leur tour, parlaient… de nous ? Imaginez la verve d’une lampe, d’une…

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Le caillou – Sigolene Vinson

J’ai comparé  le prix de la traversée en bateau à celui des avions. Le bateau est moins cher. Mais pour prendre le bateau, il faut d’abord aller en train jusqu’à Marseille et le train n’est pas donné. Du coup, j’ai opté pour Air France. Je rêve de recevoir des embruns en pleine figure et quand l’occasion se présente, j’ai le mal de mer. Mon incapacité à devenir matelot n’a rien à voir avec l’insuffisance de mes ressources financières. Le marin vit toujours pauvrement et embarque les mains vides. La vérité, c’est que j’ai une dent contre l’eau. C’est la matière qui nous a fait naître, c’est l’élément dont nous sommes sortis, or je n’ai jamais demandé à l’Homme de venir au monde. Je pars dans trois jours et je ne sais toujours pas quoi mettre dans mes bagages, en dehors de deux manuels de Monsieur Bernard. Durant l’un de nos après-midi, il m’a expliqué l’histoire des Chevaux de Marly, qui avant d’être les Chevaux de Marly étaient deux groupes sculptés de Coysevox, l’un représentant Mercure à cheval sur Pégase, l’autre la Renommée, elle aussi à cheval sur Pégase. Des sculptures réalisées d’un seul bloc, tendit que les Chevaux de Marly par Coustou, non. Ça avait l’air important pour Monsieur Bernard, il vouait une admiration sans borne à ceux qui, comme Michel-Ange, n’avaient  besoin que d’un fragment de marbre pour accomplir leurs œuvres. Avec des morceaux rapportés, il disait : « on crée des monstres ». Mais les monstres sont jolis quand ce sont des satyres qui troussent  des bacchantes. 

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Le caillou – Sigolene Vinson

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Le poil de la bête – Heinrich Steinfest

Satisfaite de son histoire, Madame Rubinstein conduisit Cheng dans la chambre à coucher, qui avait aussi été sa chambre. En lieu et place du futon bas de Cheng trônait à présent dans la pièce la surélévation trampolinienne d’un lit double encastré dans une armature de noyer polie comme un miroir. Cette couche élégante suggérait l’existence passée d’un M. Rubinstein, quel que fût l’endroit où il se trouvait désormais. Cheng  exclut l’éventualité qu’il pût encore vivre là. C’était clairement l’appartement d’une femme et d’un enfant, il y avait longtemps qu’un époux et père n’y avait pas établi son ordre ou son désordre. La moitié du lit double était le dernier indice de sa présence. Un indice sans véritable trace. Un vestige bien lissé.

Il va de soi que Cheng  s’abstint de s’enquérir  de ce M. Rubinstein. Au lieu de cela, il jeta un coup d’œil dans le petit cabinet qui se trouvait derrière la chambre à coucher et qui donnait sur le couloir. Dans le temps, Cheng y avait entreposé toutes sortes de choses pour libérer le reste de l’appartement de ce bric-à-brac. L’ancien débarras était devenu une parfaite chambre d’enfant. Douillette, gaie, colorée et bien équipée, mais pas de cette gaieté colorée qui vous donne le vertige au bout de cinq minutes.

Cheng vit  les habituels posters de chevaux et de chanteurs et se demanda pour quelle raison les filles de cet âge se nourrissaient en général d’une passion simultanée pour les chevaux et les chanteurs. Cela ne pouvait être un hasard. Quand deux choses se côtoient en ce monde, ce n’est jamais par hasard. 

Pendant un court instant, Cheng se tritura la cervelle : chevaux ? Chanteurs ? Crinières ? Corps trempés de sueur ? Regards éteints ? 

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Le poil  de la bête – Heinrich Steinfest 

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Pour Carnets, dédicace de ce passage « Cela ne pouvait être un hasard. Quand deux choses se côtoient en ce monde, ce n’est jamais par hasard. »

Cher Cat,

Cher Cat,

J’ai vu ton annonce dans « la gazette des guitaristes d’un autre samedi soir» et je me suis réjouis que tu sortes enfin de ce silence dans lequel tu t’es volontairement plongé. Ton message « Silence suspect, se voir qd, où ? Courage, lutte avt éclaircie. Trust in you babe. C.  », je dois dire l’avoir décortiqué :

Bon le silence pour toi c’est habituel, le courage je n’en manque pas même si je suis parfois lassé de devoir sauver le monde, la lutte je connais depuis le piège en haute mer où j’ai laissé quelques plumes.

C’est le « trust in you Babe » qui m’a rendu confiance (logique tu me diras avec Trust et bien tu te trompes, dans cette phrase le Babe a eu un effet bœuf sur moi et depuis je fredonne toute la journée « Oh, babe, babe, it’s a wild world, It’s hard to get by just upon a smile ». Je sais bien que cette chanson est vieille comme nous mais je ne m’en lasse pas : il faudra que je me décide un de ces jours à écrire à la lady d’Arbanville pour la féliciter de t’avoir lâché parce que c’est ta plus belle chanson.

Quelqu’un m’a dit que nous avons quand même (ou à peine) 4 ans de différence et je me souviens pourtant comme si c’était hier de notre enfance…  Souviens toi des jours de la vieille cour d’école, Pour ma part, je me souviens. Des jours anciens. Et je pleure …non je n’ai rien oublié…

Je sors d’une histoire difficile avec une Sad Lisa qui en aime un autre, et pour oublier que le matin est rompu, je me suis lancé dans le boulot : tournage après tournage, pour oublier :  piège à grande vitesse, piège à haut risque, piège au soleil Levant, piège en eaux profondes…

Depuis quelques temps je n’en peux plus de la célébrité, je souhaite changer : de religion comme toi mais je vise plutôt le bouddhisme en fredonnant Buddha and the Chocolate Box.

Je souhaite également changer de nom aussi et comme nous sommes des presque homonymes (ton ancien nom est quand même mon prénom actuel), je t’écris pour te demander ton avis : dois je changer de nom ? Un certain « Onepatte (un certain Chat : un autre de tes homonymes ? ) m’a donné l’idée ici de changer de nom et je dois dire que je suis tenté : à la place de Steven Seagal que dirais-tu si je m’appelais maintenant Stéphane Cigale : Quelqu’un m’a dit que c’était un peu too much ?

Je t’embrasse cher Cat et attends de tes nouvelles avec impatience. Ne sois pas timide …

Steven

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Une idée qui m’est venue trop tard pour l’agenda ironique de mai avec le thème défini par Alphonsine et Marianne Slavan des Heures Dilettantes : « Ecrire avec en fonds sonore de « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni et insérer 5 titres de chansons.

Adaptation d’une ancienne consigne de Tu dînes ce soir : Le principe général est le suivant : répondre à l’annonce ci-dessous : « Silence suspect, se voir qd, où ? Courage, lutte avt éclaircie. Trust in you babe. C.  » en écoutant de la musique (ici 8 titres cachés de Cat Steven, des titres traduits et d’autres non)

En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut

Après l’écriture, on a dû apprendre à lire l’heure sur une horloge à aiguilles, alors là, ça été vraiment un grand malheur, parce que l’heure je la lisais déjà sur la montre de mon père avec des chiffres qui s’allumaient la nuit ; mais sur l’horloge à aiguilles qui ne s’allumait ni le jour,  ni la nuit, c’était impossible pour moi. Certainement un problème de lumière, m’étais-je dis. Ne pas réussir à lire l’heure c’était compliqué, mais ne pas réussir à lire l’heure devant tout le monde, c’était encore plus compliqué. Durant des semaines entières, il y eut des horloges sur tous les polycopiés didactiques, aux relents chimiques. Et pendant ce temps là, les wagons passaient, constatait l’institutrice.

– Si tu ne sais pas lire l’heure, tu vas carrément rater tout le train ! avait-elle dit pour faire rire les autres enfants sur mon dos. 

Elle avait encore convoqué ma mère pour lui parler de mes problèmes de transport en oubliant totalement de lui parler de la pointure de mes chaussures. Alors ma mère, qui avait aussi des problèmes d’horloge, s’était énervée et lui avait rétorqué :

– Mon fils sait déjà lire l’heure sur la montre de son père, c’est bien suffisant ! A-t-on déjà vu des agriculteurs apprendre à labourer avec un cheval de trait après l’invention du tracteur, ça se saurait !

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 En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut

Hérétiques – Leonardo Padura

 

Un pavé de 600 pages (écrit très petit)

En fait presque trois romans en un.

Première partie :  Leonardo Padura nous emmène à la Havane en 1939 lors du terrible épisode du Saint Louis. Ce bateau emmène d’Europe 900 juifs loin du régime nazi,  le  gouvernement cubain avait délivré 900 visas mais refuse finalement de laisser accoster le bateau, Les Etats Unis de Rossevelt refusent aussi d’accueillir ces personnes qui retourneront alors en Europe, vers l’Holocauste. Cet épisode est vu au travers des yeux d’un enfant, Daniel 10 ans, qui habite depuis peu à la Havane chez son oncle. Son père, sa mère et sa petite sœur Judith sont sur le Saint Louis et repartiront vers la Hollande, puis Auswitch.

20 and plus tard, on suit le jeune Daniel quelques temps avant la prise de pouvoir de Fidel Castro… En 2007, Elias, le fils de Daniel,  charge l’ancien policier Mario Conde de faire la lumière sur une double enquête : la mystérieuse disparition d’un tableau de Rembrandt amené par les grands parents sur le Saint Louis (tableau réapparaissant à Londres 70 ans après) et les raisons du départ précipité de Daniel de l’île en 1958…. Une enquête passionnante tant sur le plan historique que pour la présence des personnages…

 

La deuxième partie raconte dans la Hollande de XVII siècle la réalisation de ce fameux tableau de Rembrand : érudit mais aussi un peu long …

 

Dans la troisième partie, on retrouve la petite nièce d’Elias Kaminski qui s’inquiète de la disparition de son amie et amante. A nouveau Leonardo Padura nous dresse un portrait passionnant de Judith  la jeune emo disparue et une critique du régime de Cuba, régime qui laisse une jeunesse désespérée, n’ayant que peu d’avenir :  l’exil ou la pauvreté..

Un extrait :

Le docteur Isaías Kaminsky prendrait finalement la décision de soumettre le tableau à une expertise rigoureuse. Homme plus curieux et spirituel que son géniteur, il décida de mettre aux doutes et emporta la toile à Berlin lors de son voyage en Allemagne pour épouser la belle Esther Kellerstein en 1928. Il prit alors rendez-vous avec deux spécialistes de la ville, grands connaisseurs de la peinture hollandaise de la période classique, et leur présenta le portrait du jeune juif semblable au Jésus de l’iconographie chrétienne et… tous deux certifièrent que, même si cela ressemblait plus à une étude qu’à une œuvre terminée, il s’agissait sans doute d’une peinture appartenant à la série  des tronies (nom donné par les hollandais aux représentations de bustes) peints dans les années 1640 dans l’atelier de Rembrandt, donnant une image très humaine du Christ. Mais ils ajoutèrent  que cette toile tout particulièrement, presque de façon certaine, avait  été peinte… Par Rembrandt !

Quand il fut fixé sur l’origine et la valeur du tableau, Isaías Kaminski le fit nettoyer et restaurer, et il écrivit aussitôt une longue lettre à son frère Joseph, déjà établi à la Havane et  en passe de devenir Pepe Cartera, pour lui raconter les détails de la fabuleuse confirmation. Grâce à l’avis des spécialistes, Isaías  pensait alors qu’il devait y avoir une grande partie de vérité dans ce qu’avait dit, supposément, ce mythique juif séfarade hollandais, supposément peintre, quand il avait supposément remis la toile au rabbin –pourquoi ? pourquoi la donner à quelqu’un alors que déjà cette époque elle devait être de grande valeur ? – qui , après avoir échappé tant de fois aux épées et aux chevaux des Cosaques, fut rattrapé par la peste noire qui dévastait la ville de Cracovie et alla agoniser dans les bras du Docteur Moshé Kaminsky.

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En conclusion : Un roman passionnant (j’avoue avoir cependant passé quelques pages de la deuxième partie sur la vie de Rembrandt et de son jeune disciple…)

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Ma participation au mois Espagnol et Littérature hispanophone chez Sharon et au challenge « Lire sous la contrainte » organisé par Philippe avec comme contrainte ‘pas de déterminant »

 

Monsieur Malaussène – Daniel Pennac

Donc, la tribu a déménagé au Zèbre. Julie et moi avons conservé notre chambre, et maman est restée en bas, toute seule dans l’ex- quincaillerie. On se relayait auprès d’elle, pour essayer de la faire manger. Vaines séances de consolation muette que Jérémy appelait nos « tours de chagrin ». Maman nous préférait sa solitude. Maman bénissait ce zèbre qui la rendait à ses amours défuntes.

– Je t’assure Benjamin, c’est très bien comme ça. Et puis, regarde, ça amuse tellement les enfants, le théâtre !

Le fait est que Jérémy avait donné à cette migration un lustre époustouflant, façon grande compagnie en partance pour le monde, Molière et son harem, la smala Ben Fracasse… J’ai vu le moment où ils allaient atteler des charrettes boiteuses à des chevaux trop maigres et prendre le large sous des capes élimées et des chapeaux à plume. J’entendais déjà les cahots de l’attelage sur les pavés de l’aube. Clara rigolait en douce, mais elle n’a pas raté cette occasion très officielle de se rapprocher de Clément.

Monsieur Malaussène – Daniel Pennac

 

Vertitude

Vertitude 💚💚

Les mots autographes

 Ecrit pourPré vert :, thème de mai.

« La vie en vert, (vers, ver, verre, vair, à votre choix), la vie à l’envers »

Vertitude

 Bleu, tout bleu

Ce sera la mer

Et puis dans un coin

Le pinceau allume un soleil

Jaune, tout jaune.

Comme une larme de pluie

Coule une goutte.

Alors naît l’herbe

Verte, toute verte

Eclatant ça et là

Forêt de vie,

Prémices printanières.

S’envolent les premiers bourgeons

Une coccinelle  rouge, toute rouge

Sur un rayon de lune

Et s’éveillent orange, tout orange

Les lueurs de l’aube

Glissant sur des couvaisons

Oiseaux siffleurs, piailleurs,

Ailes noires, blanches, grises.

Un bec jaune se risque hors du nid

Gobe un ver nu, tout nu

Qui se tortille au bout de la canne du pêcheur.

Le ruisseau chante le soleil luisant

Murmures frais, tout frais

Et moi somnolant dans un hamac

Sirotant un verre menthe à l’eau

Menthe à l’eau, menthe…

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Monsieur Malaussène – Daniel Pennac

Dans l’aube naissante de son bureau Empire, le commissaire divisionnaire Coudrier songeait à Guernica. Non pas au bombardement de la petite ville basque et à ses deux mille victimes, mais au tableau, évidemment. Non pas à la toile dans sa totalité, mais au cheval fou. Le commissaire divisionnaire Coudrier abritait au centre de son crâne une tête de cheval qui tirait une langue exorbitée. Bien qu’il ne fût pas d’humeur à sourire, Coudrier songea que l’expression n’aurait pas déplu à feu Pablo Picasso. Dans l’esprit du commissaire, cette langue sortait bel et bien des yeux de la bête. « À moins qu’elle ne sorte de mes propres yeux… » Une langue tendue qu’il imaginait de pierre. Incandescente, pourtant. Quand l’homme s’applique, même les pierres flambent.
Oui.
Ainsi méditait le divisionnaire Coudrier.
Dans l’aube naissante de son bureau Empire.
Les photos d’une jeune fille en morceaux sur son maroquin.
Une religieuse devenue flic, assise devant lui. Et silencieuse.
Gervaise se taisait.
Le commissaire méditait.
Son oreille accompagna le passage chuinté une voiture-brosse sur le trottoir humide.
En fait, à y regarder de plus près, il y avait du chien dans ce cheval. Du chien épileptique, en l’occurrence. Un chien épileptique tirait une langue de pierre dans la tête du divisionnaire Coudrier.
Et sur le maroquin, cette jeune fille éparpillée.

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Monsieur Malaussène – Daniel Pennac

Anaphrases musiquées ou musiques anaphrasées ?

 

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Bonjour à tous chers auditeurs,
Nous recevons aujourd’hui le groupe de rock alternatif : les Bidons snobs
Pour ceux qui ne les connaîtraient pas nous avons de gauche à droite : Bison Ravi (batterie de cuisine), Rauque Anonyme (à la voix off course), Avida Dollars à l’air-guitar, Marguerite de Crayoncour aux crayons, Anna Coluth au luth, et la toujours aussi timide Carli Bruna aux choeurs.
Ils vont nous interpréter leur nouvel opus : « quelqu’un m’a dit »

Carli Bruna : (fredonnant)

On me dit que notre prose n’apporte aucun repos,
Que notre avenir n’est qu’un navire sans bosco.
On me dit que les images dans l’écran nacré ne sont que fausses magies
Pourtant quelqu’un m’a dit
Qu’une étreinte fait figure d’éternité,
C’est quelqu’un qui m’a dit que l’on peut s’aimer encore.
Serait-ce possible alors?

Bison Ravi (grave)
Alors là ça ne va pas du tout on avait dit que les paroles seraient différentes, je bois :
On me dit que la police ne jure que par la picole
Que nos voyages vers les îles seront couronnés d’ananas et de goyaves .
On me dit que les minuteries dans l’écran nacré ne sont que mutineries
Pourtant quelqu’un m’a dit
Que la station Opéra peut devenir station Apéro ,
C’est quelqu’un qui m’a dit que l’on peut s’enivrer encore.
Serait-ce possible alors que le métro amer devienne une rame morte ?
Serait-ce possible alors ?

Rauque Anonyme :

Mais ça va pas du tout les gars, on avait dit des propos concrets pour nos concerts, c’est quoi ces images à la mort-moi-l-n’œuf, des paroles qui n’ont aucun rythme encore moins du logarithme n’est pas rien ou de l’algorithme. On avait dit que le refrain serait « si tu t’imagines que quelqu’un m’a dit »

Avida Dollars : Je suis d’accord avec Rauque ma voisine
Il faut revoir nos chansons, notre crédo devrait être la Turbulence, la turbulence qui permet d’enculbuter les nantis. A bas le respect ! A quoi ça sert l’amour ?   Marguerite ton avis ?

Marguerite des Crayons : Je suis pour une reprise de la Souche : « j’suis bidon »

J’suis qu’une meuf à rime,  Bourrée d’aspirine
And I just go with my friend parisien, un pseudo émir
J’suis bidon. J’suis bidon

Valentyne : Désolée pour ce contretemps, chers auditeurs laissons donc les Bidons Snobs peaufiner leur futur programme ! A vous les studios !!!

 

Ma participation à l’agenda ironique de mai avec le thème défini par Alphonsine

et Marianne Slavan des Heures Dilettantes : « Ecrire avec en fonds sonore de « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni et insérer 5 titres de chansons.

Et le thème de mai de la Licorne : Anaphrases où il faut écrire un texte
qui comprendra au moins cinq anaphrases ( une phrase qui contient plusieurs anagrammes …). Il y a 14 anaphrases à trouver et aussi les anagrammes des chanteurs du groupe 🙂