Allez chez Asphodèle lire les trouvailles des autres participants 😉
Chemin des sources – Henri Bauchau
Les dentelles passaient sous ta jupe de bise, petite fille
???au goût de foin, petite fille au goût d’église
Sur une grande échelle grise, aimant à respirer les signes
???graves des remises
C
Les juments remuaient la paille de litières, les nuits d’été,
….où soupiraient les tours d’église, où se penchait la tour
….de Pise sur de grands lits de foin coupé
Quand l’étalon frappait dans les stalles sonores…
c
Et voici tes pieds nus, tes longs cheveux épars – ô l’habile
;;; à manier les lents rideaux d’enfance – ma soeur au goût
,,,,de mains sauvages, par les corridors aux chambres du passé
Portant la bougie blanche et le panier de pommes.
c
Fille qui devint femme entre les mains de hommes, porta
???la robe des étangs, la robe noire de la lune et , songeuse,
??? écoutait monter du puits la voix
D’un aiglon qui criait appelant le soleil.
b
Vint l’austère finesse de l’eau fraîche puisée à de très
???hautes chaînes. Vint la vague où pointait, indécise,
???l’écume.
Et les yeux, les yeux bleus très anciens qu’on retrouve.
Une participation pour le mois Belge organisé par Denis du Blog Bonheur de lire
Henri Bauchau est un poète, dramaturge et romancier belge
Ping : Mon rêve familier de Paul Verlaine | Les lectures d'Asphodèle, et les humeurs…
Merci pour ce poème. Je ne connaissais pas cet auteur.
Vivent les « jeudis poésie » qui nous font découvrir poèmes et auteurs 😉
Très beau texte. « Où se penchait la tour de Pise sur des grand lits de foin coupé », quelle belle image. Je n’ai lu que deux romans de Bauchau d’où l’intérêt de ces intermèdes en poésie. A bientôt.
Pour ce poème mon passage préféré est « Et voici tes pieds nus, tes longs cheveux épars – ô l’habile… à manier les lents rideaux d’enfance »
Quels livres as tu lu de l’auteur ? 😉
A bientôt Edualc 😉
C’est un texte original et beau . Je ne connaissais pas du tout ce monsieur.
Pour moi la découverte fut ce livre (très dense) http://l-echo-des-ecuries.over-blog.com/article-l-enfant-bleu-henry-bauchau-109522682.html
Bises Mind 😉
Je ne connaissais pas la poésie de Bauchau. Les images et tournures de phrases qui reviennent créent un texte étrange et lancinant, à l’image de la vague. Très joli !
J’ai hésité longtemps entre ce poème et un autre de l’auteur qui s’intitule « Mélopée Viking » et qui évoque les « chevaux de la mer » …la mer semble être un sujet qui lui tenait à coeur
Bonne journée Lili 😉
Je connais Bauchau de nom, je ne l’ai pas encore lu mais ce poème me touche beaucoup, il est magnifique ! Et tu as encore trouvé une jument à caser, bravissimo !!! 😆 « Quand l’étalon frappait dans les stalles sonores… » ça a dû te parler ! 😉
Un thème des chevaux qui revient souvent chez lui (j’ai trouvé plusieurs poèmes….parfois très sombres….)
Bise Asphodèle 😉
De découvertes en découvertes!! Vraiment l’idée d’Asphodèle est superbe car le jeudi est un jour instructif et beau! Ce monsieur Belge ,donc, a des images fantastiques! Merci à toi et bon après midi.
bonjour Pyrausta 😉
Tout à fait d’accord (et sur les « jeudis poésie » et sur Cet auteur Belge et ses images ;-))
Bravo Valentyne, avec un ch’val, la poésie est plus belle et la vie aussi 😉
Gros bisous de ma tour
Et il y a une Tour de Pise dans le poème 😉
Bon wekend So’N
Découverte pour moi aussi.
Chouette 😉
Bonne journée Jean-Charles 🙂
magnifique 🙂
Je suis contente si cela t’a plu , Yueyin 😉
je ne l’ai pas encore lu, il serait temps
Coucou Denis, Le poème ou l’auteur?
Bonne soirée 😉
Toujours un poète nouveau à découvrir! Tu aimes les chevaux, on ne peut le contester en entrant dans ton blog!
Recoucou Claudia 😉
Tu me fait penser qu’il faudrait que je change un peu la bannière 😉
bises