Regroupons nous une minute autour de Pierre Desproges

Voici donc l’arrivée des courses dans le désordre (je ne suis pas encore allée lire tout le monde loin de là).

De plus, d’autres liens arriveront peut être dans la journée….

Gibulène : Remédions à l’obésité

Filigrane : Restons assis sur rien 

Ecriturbulente : Inaugurons avec faste un bocal à poisson rouge

Filigrane : Rentabilisons la minute de silence 

Estelle (L’atelier sous les feuilles) : Une minute d’égarement 

Jobougon : Apprenons à clouer le bec droit

Jobougon : Testons l’hibernation printanière de la quiche au poireau

Max- Louis : Polissons le romantisme au xxieme siècle à la langue du dandy

Célestine : Commémorons n’importe quoi 

Valentyne : Rentabilisons la minute de silence

Carnetsparesseux : Inaugurons avec faste un bocal à poisson rouge

Bonne lecture 🙂

Hommage à Pierre Desproges – Valentyne

http://www.ina.fr/video/CPC83050080/rentabilisons-la-minute-de-silence-video.html

Rentabilisons la minute de silence

Dimanche, je révisai mon aptitude à gérer une minute de silence avec respect quand j’ai mal entendu le conseil de Mr Desproges : « Pour rester digne pendant une minute de silence il vous faut compter vos cheveux » au lieu de cela  j’ai entendu « Pour rester digne pendant une minute de silence il vous faut compter vos chevaux ».

J’ai tenu trente-trois minutes avec Bucéphale, Rossinante, Tornado, Wagram,  un cheval Melba, Stewball,  Black Beauty, Pégase, Buck l’hippogriffe, Crin-blanc, Pile-Poil, Flicka, Sleipnir,  Petit tonnerre, Joly Jumper, un cheval Parthénon ,  un falabella, troyen de surcroît, Canson du Papetier , et surtout Enzo ….. je crois que ma minute de silence est rentabilisée.

Je tiens dans ce billet à remercier Mr Ferrari qui a fait exploser le compteur avec 599 chevaux ….

Merci Pierre, Merci Enzo.

La prochaine fois j’essaierais de couper les chevaux en quatre.

Etonnant non ?

Hommage à Pierre Desproges – Gibulène

Remédions à l’obésité 

Un remède contre l’obésité ?
Pierre Desproges, intuitivement, avait trouvé LA solution !!! dans son article intitulé le
« charmeur de pommes de terre » il nous éclaire sur cette vérité pourtant évidente : la
pomme de terre étant sacrée en Inde, les Indiens n’y touchent donc pas ! S’en suit une
hygiène de vie irréprochable qui leur assure une longévité ascétique………..
A vous tous j’aimerais dire « mobilisons-nous » !!! Armons nous de nos flûtes (les
traversières sont plus efficaces), et charmons nos calories !!! sacralisons les sucreries et viennoiseries en tous genres, et si les indiens ont Râvi Shankar, nous nous avons Marc Antoine Charpentier (à ne pas confondre avec Antoine Parmentier, papa des frites) pour surfer sur la partition qui réduira au silence ces fausses amies assassines !!!
Et si la flûte ne trouve pas le bon « thon », flûte de flûte, rabattons-nous sur des
incantations :
Saint Andouille
Père de la grassouille
Donne-nous le déclic
Pour te faire couic !
La calorie se meurt
Vaincue au « chant » d’honneur
Vive le sans graisse
Qui redonne allégresse
la joie et le sourire
quand on la Vire
……..
Mais je m’égare !!! A noter qu’on peut procéder de la sorte, par antinomie, pour
combattre la maigreur ! Étonnant, non ?

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Gibulène – 4 Avril 2018

Desproges par Desproges

Ce n’est point tant le cheval que je hais que la déification benoîte de ce bestiau due aux pompeux grotesques à haut-de-forme qui régentent les courses. Et puis le cheval est un imbécile qui se laisse cravacher sans broncher par des minus multicolores à casquette.

Entretien avec Noël Godin 1978

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Desproges par Desproges

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Tic tac ! Tic tac  ! il vous reste 3 jours pour participer à « Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril »

Desproges par Desproges – Cheval Melba …..

Le français se gave autant qu’il gave ses oies. Il ne mange pas, il bâfre. J’étais  invité à dîner l’autre soir chez le coureur à cheval Yves Saint-Martin, qui est un excellent cuisinier. Au menu, un cheval melba, et pas n’importe quelle cheval melba, puisqu’il s’agissait de Chouquetta II, la récente gagnante à Longchamp du prix Albert de l’Hippophage. Par chance, Chouquetta II venait, trois jours plus tôt, de se briser l’antérieur droit en manquant une haie à Auteuil, grâce  à quoi on avait pu l’abattre sans protestation de la SPA, aux termes d’une charmante coutume qui fait fureur dans le monde si distingué des courses à chapeau claque.

Or, tous les turfistes français ne le savent peut-être pas, c’est toujours au jockey grâce auquel le cheval a pu être abattu que revient le corps de l’animal. C’est pourquoi tous les jockeys ont chez eux des congélateurs trois fois plus hauts qu’eux. (Les jockeys sont en effet extrêmement petits : Yves Saint-Martin, par exemple, est tellement petit que, quand il pète, ça lui ébouriffe les cheveux dans le cou. Ce n’est pas moi qui suis scatologique, c’est lui qui est pétomane.)

Mais ce soir là, il n’était pas question de mettre Chouquetta II au congélateur. Notre hôte avait convié tout le gotha des hippodromes à partager son cheval melba. Il y avait là le colonel Le Boucher, président de la Société pour l’amélioration de la race chevaline, la vicomtesse de Quisse-moqueton, présidente de l’association des Feignasses emperlouzées, une poignée de Rothschild, les obstinés hippophiles du troisième âge, représentés par Eddie Constantine, Jacqueline Huet et Michel d’Ornano, sans oublier, venus du fond des bois, le baron Duconneau-Saint-Hubert, professeur de cor et fier de l’être, et sa femme, professeur de lettres et fière de son corps.

Or, moins de quinze personnes pour un cheval melba, c’est du gâchis ! Comme je le disais d’ailleurs à Yves Saint-

Martin : une biche milanaise ou un doberman bolognaise eussent largement suffi apaiser nos estomacs déjà surentraînés, dont les parois boursouflées hésitent encore entre l’ulcère bénin et la tumeur néoplasmique à métastases galopantes, cette dernière expression métaphoroïde était utilisée  ici à dessein, dans le but d’éviter toute publicité clandestine pour le cancer du pylore. 

Je ne divulguerai pas ici la recette du cheval melba, par coquetterie d’abord, mais aussi parce que je ne voudrais pas choquer davantage les vrais amis des chevaux, c’est-à-dire ceux qui leur grimpent dessus pour gagner de l’argent, qui les cravachent jusqu’au sang et qui les remercient en leur tirant une balle dans la tête quand ils se foulent  une patte. 

Réquisitoire contre Robert Courtine, 30 décembre 1980

Desproges par Desproges

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Tic tac ! Tic tac  ! il vous reste 5 jours pour participer à « Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril »

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Et si vous avez 7 minutes c’est ici :

Desproges par Desproges – Hippodrome….

Impression d’un profane

Quiconque n’a jamais connu l’hippodrome de Vincennes un jour de Prix d’Amérique ignore ce qu’est un bain de foule.

Égaré dans cette cohue bariolée, bruissantes de mille froissements de journaux, pataugeant gaiement sous le crachin, guettant les augures électriques des tableaux d’affichage dans l’attente  dont ne sais quel messie, on se prend à envier les paisibles pantouflards « télévisionnaires » ! Et pourtant… Pourtant, que le moins turfiste des non-turfistes nous pardonne, on ne peut pas ne pas vibrer avec les  « fans » de la chose épique, quand, quelques secondes avant le départ à l’auto-start, un recueillement de cathédrale envahit les tribunes. 

On ne peut pas se retenir de joindre aux milliers d’autres cris de déception un « Ha! » désolé quand le favori des favoris est soudain mis hors de course. 

On ne peut pas s’empêcher de se hausser désespérément sur la pointe des pieds pour entrevoir  » la Reine » Une de Mai. 

On ne peut plus dévisser son regard des jumelles trop lourdes quand la petite troupe élégante des plus beaux trotteurs du monde devient soudain, à l’entrée de la ligne droite, meute puissante et soufflante, belle d’efforts contenus. Et Toscam le magnifique l’emporte avec brio sous les hurlements et des chapeaux s’envolent, et les applaudissements couvrent les annonces des haut-parleurs, et « Minou » Gougeon  pleure de joie dans les bras de son frère dans les vestiaires surchauffés, et…C’est déjà fini. 

Déjà ! 

Pierre Desproges – l’Aurore – 26 janvier 1970 

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Tic tac ! Tic tac  ! il vous reste 7 jours pour participer à « Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril »
Et si vous avez trois minutes, prolongations ici 

Desproges par Desproges – Un cheval entre deux âges….

 Un cheval entre deux âges rentrait tristement au poulailler par un soir sans Mars. Il paraissait soucieux et deux rides profondes barrait sa croupe fripée. La rue Mazarin-Drouet était déserte. Seul un contractuel attardé glissait sa dernière chenille sous l’essuie-main d’une deux-vaches.

Hubert – car c’était lui – ruminait de sombres pensées. Une lueur équidée ravinait son beau visage de cheval-pirate.

La journée avait été percheronne. Une de ces journées où tout trotte mal de l’aube au  couchant. Hubert avait d’abord perdu un escarpin au saut du foin. Puis ç’avait été cette queue interminable devant la forge du maréchal-escarpant. Et puis encore l’indigeste fourrage-mironton qu’une sotte pouliche lui avait servi à la boufferie chevaline, alors qu’il n’aimait que le fourrage à la coque. Enfin et surtout la défaite à Champcourt où Roquézob  l’avait coiffé d’une longueur sur le poteau.

Rue Galop-de-Monroy, une jument de joie l’accosta : « Tu viens, bijou ? » hennit-elle en crottinant derrière lui. Elle portait la crinière relevée en queue d’homme et empestait le «Soir de Purin ». Hubert lui répondit d’une ruade en pleine panse.

Lors un cheval arabe sortit de l’ombre. Selle d’alpaga et oeillières noires, c’était visiblement l’esturgeon de cette mule. Il était armé d’un 22 long Mufle. Il fit feu à bout portant sur Hubert qui, atteint en pleine bavette, s’abattit sans un cri.

«C’est la mort du petit cheval » devait conclure le rapport de pouliche.

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Desproges par Desproges 

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Tic tac ! Tic tac  ! il vous reste 9 jours pour participer à « Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril »

Une minute pour Pierre Desproges le 18 Avril ?

Max Louis demandait ici un rappel. Voici donc la piqûre de rappel : respirez, cela ne fera pas de mal et ne vous fera pas virer votre cuti.

J’ai réappris récemment  que Pierre Desproges nous avait quitté le 18 avril 1988 (Pétard, 30 ans bientôt…)

Alors j’ai eu l’idée d’un petit hommage ce 18 avril. Qui est partant ?

Le but est d’écrire un petit texte inspiré d’un des 98 titres des « minutes de Mr Cyclopède ».

Vous pouvez trouvez les titres ici  ou sur le site de l’INA.

 

Si aucun titre ne vous motive, vous pouvez inventer votre titre de « minute » en respectant la consigne : « Le titre de chacun des épisodes est une phrase à l’impératif présent, à la première personne du pluriel ».

Je récapitule : Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril 2018

Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez essayer de faire un doublon avec l’agenda ironique chez Estelle avec comme thème poisson et Chagall : 

– Apprenons à voyager avec un saumon en nous prenant pour Umberto Eco 

Inaugurons avec faste un bocal à poisson rouge (véridique cyclopède) 

Jouons à Colin-maillard avec un aveugle (véridique cyclopède) 

Ou chez la Licorne où le thème est « rêve avec des mots inventés » 

– Inventons des définitions à contrefiture, tourtinade, musifolle…

– Contrefiturons les groseilliers à maquereaux 

– Tourtinadons nous les pouces voires tourtinadons nous les poufs ou tourtinadons nous entre pouffes… 

– Musifollons gaiement  la truite de choux verts 

Et bon mois d’avril 🙂

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Je ferais un billet récapitulatif si vous laissez un lien sur ce billet ou si vous m’envoyez votre texte par mail pour ceux qui n’ont pas de blog.

Le jour où …..j’ai redécouvert la « minute nécessaire de Mr Cyclopède »

Source photo : Wikipedia 

Pour faire mes recherches pour « le conte de la minute » (oui je fais des recherches quasiment scientifiques pour les quelques histoires qui figurent sur ce blog), j’ai redécouvert « La fameuse minute nécessaire de  Mr Cyclopède ».

Pour info et pour ceux qui l’ignoreraient : « La Cyclopède est une machine consistant à faire marcher un cheval sur une chenille de char pour faire avancer l’ensemble. Cette machine présentée au concours de la machine locomotive de Liverpool le 7 octobre 1829 n’a jamais été construite. On ignore si cette machine est réellement la source de l’inspiration de Desproges pour son professeur extravagant. » Source WIKI

J’ai aussi réappris que P Desproges nous avait quitté le 18 avril 1988 (Pétard, 30 ans bientôt…)

Alors j’ai eu l’idée d’un petit hommage ce 18 avril. Qui est partant ?

Le but est d’écrire un petit texte inspiré d’un des 98 titres de cette « minute ».

Vous pouvez trouvez les titres ici  ou sur le site de l’INA

Parmi les titres qui me font de l’oeil :

  1. Chassons le naturel pour savoir s’il revient (24/02/1983)
  2. Sachons reconnaître un centaure d’un percheron  (09/02/1984)
  3. Maitrisons un escargot forcené (14/12/1982)………..

Si aucun titre ne vous motive, vous pouvez inventer votre titre de « minute » en respectant la consigne « Le titre de chacun des épisodes est une phrase à l’impératif présent, à la première personne du pluriel ».

Je récapitule : Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril 2018 (je ferais un billet récapitulatif si vous laissez un lien sur ce billet ou si vous m’envoyez votre texte par mail pour ceux qui n’ont pas de blog fixe)

Bon dimanche 🙂

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Le jour où chez CarnetsParesseux