Orange amère

Premier chapitre : Californie années 60
Bert, adjoint du procureur, mari et père de 3,5 enfants, rencontre Beverly, mère au foyer, deux enfants. Le coup de foudre est palpable et Fix, le mari de Beverly, s’en aperçoit mais il ne peut lutter.
Deuxième chapitre : 40 ans plus tard , nous retrouvons Fix et sa fille Franny discutant pendant la chimiothérapie de Fix, on apprend que Bert et Beverly ont chacun divorcé de leur conjoint respectif et se sont mariés (puis ont divorcé).

Et ce roman continue ainsi alternant passé avec les 6 enfants de cette famille recomposée et une période plus récente. Alternance également entre la Californie et la Virginie ….

La mise en place de l’histoire m’a parue un peu lente au début (le temps de découvrir la personnalité des six enfants et de leurs proches) puis je n’ai plus pu lâcher ce livre.
Franny la barmaid amoureuse des livres, Caroline l’avocate, Calvin l’aîné de la fratrie, Albie le petit dernier, Holly et Jeanette, les « filles du milieu », m’ont semblé si proches, presque des amis, que j’ai eu de la peine à les quitter.

Le titre « orange amère » est également le titre d’un livre dans le livre ; livre racontant l’histoire d’un été de ces six enfants dont seulement 5 grandiront.

Extraits

A les voir ensemble tous les six, on pensait plutôt à une colonie de vacances qu’à une famille, à des enfants que seul le hasard avait déposés sur le même trottoir. Il était très difficile de deviner la relation qui les unissait, même ceux qui étaient du même sang.

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Voilà ce qu’il y avait de plus remarquable chez les petits Keating et les petits Cousins : ils ne se haïssaient pas, ni ne possédaient la moindre parcelle de loyauté tribale. (…). Les six enfants partageaient un principe fondamental, qui renvoyait leurs potentielles antipathies réciproques en ligues mineures : ils détestaient les parents. Ils les haïssaient.

Challenge petit bac chez Enna (catégorie aliment/boisson) 

Le lézard lubrique de Mélancholy Cove -Christopher Moore


Ce joli lézard m’a fait de l’oeil depuis la boîte à livres de mon village.
Ce « lézard » est d’ailleurs plus proche du dragon car il a la particularité de mesurer 30 mètres de long sur 3 de large (et 7 en hauteur) joli morceau non? En plus il est un peu caméléon sur les bords et personne ne se rend compte au début qu’il est sorti de l’océan ….où il vivait tranquille depuis 5000 ans…
Sinon que dire de ce livre ? Il appartient à la collectivité Folio Policier. Il y a bien la découverte d’un corps au tout début (décès par suicide plus que suspect) , il y a bien l’enquête de Theo le flic de ce coin de Californie.
Mais ce n’est pas là le principal, le plus important vient que ce roman réussit à être drôle (même hilarant par moment) …ou alors les pages étaient imbibées de la marijuana que le flic fume h24….
Ou alors il y avait un petit effluve de fuite de centrale nucléaire (le berceau de Steve le lézard) …Parce que figurez vous que le lézard s’appelle Steve, il a été nommé ainsi par Molly, ancienne actrice de série B un peu cinglée…enfin un peu plus que les autres personnages … mais si peu finalement…
Si vous rajoutez que la psy locale s’appelle Val (comme moi) vous comprendrez mon enthousiasme…
En bref un roman totalement improbable et impossible mais quels fous rires …..

Au delà de ce bon moment, l’auteur qui s’amuse visiblement, en profite pour dégommer le mode de vie américain : flics, « communautés chrétiennes», médecine, sexe, fast-food, nucléaire, politique ….tout y passe …

Un extrait

Depuis la dernière apparition du monstre à Melancholy Cove, le plus grand danger en relation avec la Préhistoire qu’eût encouru la population avait toujours été la Cadillac de Mavis Sand. Fabriquée en 1956, décapotable, jaune citron, dotée d’une immense calandre chromée, elle semblait avaler l’asphalte. De chaque côté, au niveau du bas de caisse, elle était équipée de petites antennes plaquées or qui vibraient dans le vent et qui permettaient au conducteur de sentir la proximité du trottoir lorsqu’il se garait. Les habitués du bar l’avait surnommé la «Banane ». Un jour, alors que Mavis était occupée, pris d’un élan créatif, ils avaient bricolé une espèce d’emblème représentant une pin-up mexicaine bleue et l’avaient vissée sur le coffre. « Ouais, pas mal, avait dit Mavis. Faut que vous sachiez que c’est pas la première banane que je chevauche, mais je crois bien quand même que celle-là elle bat tous les records. »

Challenge petit bac chez Enna (catégorie animal) et Challenge polar  chez Sharon , Challenge animaux du Monde Chez Sharon 

Que lire un 2 janvier à 1 heure du matin ?

Les jours passent, mon lecteur. Les semaines aussi. Comme j’ai bien mauvaise mémoire et que je n’ai pas tenu de journal à l’époque dont il va être maintenant question, la succession précise d’événements n’est pas plus claire dans mon esprit que dans ces pages. Les dés ne m’ont commandé d’écrire mon autobiographie que près de trois ans après ma découverte ; la valeur historique de mes faits et gestes n’était donc pas alors évidente pour moi.
D’autre part, il est probable que ma mémoire infidèle et sélective ne retienne que le plus important. Peut-être confère-t-elle à ma vie hasardeuse une structure qui s’estomperait si je me souvenais de tout. Supposons donc que ce que j’oublie est a priori insignifiant et, de même, que ce que je me rappelle est capital. Ce ne sera peut-être pas l’impression générale, mais on a ainsi une théorie commode de l’autobiographie. Et puis, si l’enchaînement des chapitres ou des scènes vous paraît particulièrement illogique, attribuez le soit à l’arbitraire de ma mémoire, soit au hasard de la chute d’un dé. Cela rend notre itinéraire plus psychédélique.
Dans mon évolution vers une hasardisation totale, ce qui se passa le 2 janvier 1969 à une heure du matin est le premier événement notable que je trouve maintenant à rapporter.
Je décidai de commencer la nouvelle année (je démarre toujours lentement) en confiant aux dés le soin de décider de mon destin à long terme.

Page 173

L’homme-dé – Luke Rhinehart

Je lis donc je suis – 2020

Dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es…Les réponses reposent sur les titres lus tout au long de l’année.* *

Décris toi : La daronne

Comment te sens-tu ? Les jours de silence

Décris où tu vis actuellement : Au bord de la terre glacée

La preuve en image – photo du 14-12-2020 prise à 7h56 depuis mon salon

Si tu pouvais aller où tu veux où irais-tu ? Au loin

Ton moyen de transport préféré : Requins d’eau douce

Ton / ta meilleure amie est : L’homme-dé

Toi et tes amis vous êtes : Les buveurs de lumière

Comment est le temps ? Par le vent pleuré

Quel est ton moment préféré dans la journée ? Couleur de l’incendie

Qu’est la vie pour toi ? La chambre aux échos

Ta peur ? Inavouable

Quel est le conseil que tu as à donner ?  Avec joie et docilité


La pensée du jour ? Petits secrets, grands mensonges

Comment aimerais-tu mourir ? Au revoir là haut

Les conditions actuelles de ton âmela traversée des sentiments


Ton rêve : double nationalité