LC avec Edualc 🙂
Alaska – 1885
Ce roman alterne entre le journal du Colonel Forrester en expédition pour cartographier l’Alaska en particulier la Rivière Wolverine et celui de son épouse, Sophie, qui elle, est restée (enceinte) à Vancouver. Sophie est passionnée d’ornithologie ; elle aime également dessiner les oiseaux et devient peu à peu férue de photographie.
Ce parallèle, sur une année de séparation, entre les deux trajectoires des époux est pour moi la force de ce livre, qui sait renouveler ainsi l’intérêt : sans les sentiments de Sophie, les aventures d’Allen en territoire inconnu seraient bien fades et inversement sans Allen, les tentatives de Sophie de capter la lumière et les oiseaux lors de séances photos auraient moins d’intérêt.
Pour relier le tout, ce roman fait également état de la correspondance de deux hommes : le premier est l’arrière-petit-neveu d’Allen et Sophie. Le deuxième est le conservateur du musée à qui le premier a envoyé les journaux intimes de ces deux aïeux. Plus d’un siècle plus tard, Sophie et Allen semblent revivre dans cet échange épistolaire…
Il y a d’un côté les rapports officiels du Colonel Forrester pour sa hiérarchie et de l’autre des carnets plus personnels empreints de réalisme magique et de légendes indiennes Midnouskis dans cette contrée âpre et sauvage….J’ai particulièrement aimé l’histoire de la naissance de Moses Picéa…
De nombreux croquis d’animaux et de cartes complète cette odyssée où j’ai appris (entre autre) que l’’Alaska a été « racheté » par les USA à la Russie en 1867.
Un extrait : Sophie parlant de la lumière
Je pense beaucoup à la lumière, à la manière dont elle se concentrait dans les gouttes de pluie ce matin où j’étais folle de bonheur, et cette façon inattendue qu’elle a de changer et se déplacer, de sorte que la maison est parfois sombre et fraîche, et la seconde d’après emplie de rayons dorés.
Père évoquait une lumière d’avant les étoiles, une lumière divine toujours évanescente mais presque toujours présente aux yeux de ceux qui savent la voir. Elle entre et elle sort des âmes des vivants et des morts, se replie dans les coins silencieux de la forêt et, à l’occasion, se révèle dans les rares véritables œuvres d’art.
Le mois américain chez Titine, Challenge animaux du Monde Chez Sharon (les oiseaux ont un rôle important dans ce roman)
Challenge pavévasion chez Brize (624 pages en poche)
Je ne connaissais pas du tout ! Merci pour la découverte !
Avec plaisir
merci pour l’organisation de l’évasion avec le Pavévasion
Biz Brize
Hello Val. Nous sommes à 100% du même avis sur ce récit roman. Aventure, dépaysement, amour. C’est ton tour, je crois. Bises et à bientôt.
Oui à 100% sur ce livre
Je t’envoie une liste de propositions bientôt 🙂
Bisessss
Deux avis favorables de Claude et toi, c’est un gage de qualité … Je pourrais bien me laisser tenter par l’évasion de ce pavé …
L’automne est là (l’heure de se lancer dans un pavé ?)
Bonne journée V.s
Et bin une bien belle facon de decouvrir l’alaska…tout un chouette livre
Pour tout dire l’Alaska en 1885 aurait été trop rude pour moi (dans la vraie vie) Mais là le voyage m’a enchantée 🙂
Je pense que meme aujourd’hui cela doit etre dur je resterais enfermer bien au chaud…….;)
Pareil j’suis une petite nature 🙂
Bonne journée Rachel 🙂
J’ai préféré ‘la fille de l’hiver’ mais celui-ci est aussi une grande réussite ! 🙂 Bonne fin de mois américain !
Merci Fondantgrignote
Octobre est déjà là….
Heureusement il y a bientôt le mois québécois 🙂
Bonne journée 🙂
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