Tout commence dans les années 50 en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwé)
Nous découvrons à la maternité Julia Lament (et Howard, son mari, et le bébé qui n’a pas encore de nom)
Après un rebondissement que je ne citerai pas (mais qui m’a fait venir les larmes aux yeux), la jeune famille part à Bahrein pour le métier de Howard, ingénieur.
Julia élève le petit Will, 3 ans, et se lie d’amitié avec une américaine, Trixie, qui a un fils du même âge. A peine arrivé à un poste, Howard a la bougeotte et envisage un nouveau pays.
Ce sera ensuite la Rhodésie du Nord juste avant son indépendance pour devenir la Zambie, l’Angleterre, les USA. La famille s’agrandit…
La vie de cette famille est toute simple, parfois drôle, parfois triste …chaque déménagement est à la fois une aventure et une perte d’amitié. J’ai beaucoup aimé cette famille « normale » à qui je me suis attachée.. 18 ans d’une vie avec des événements historiques en filigrane afin de se situer dans le temps.
Le début et la fin m’ont semblé rocambolesques …
Déménager dans 4 pays différents en une dizaine d’années peut paraître peu habituel mais une fois qu’ils ont déménagé, finalement ils reproduisent la même « Cellule familiale » : « papa travaille, maman est à la maison » qui mE fait dire « famille normale»…
La quatrième de couverture salue ce premier roman de l’écrivain George Hagen en le comparant à John Irving. J’adhère à cette comparaison, on sent que l’auteur a mis de « l’âme » et de « l’amour » dans tout ce petit monde ….
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Un extrait :
« Les Etats-Unis sont un pays grossier, vraiment laid, dit-elle en regardant par une fenêtre dont le rebord était couvert de papiers de chewing-gum et de gobelets à soda. Je suppose qu’il faut en accepter les merveilles avec la vulgarité. L’esprit humain est comme ça après tout. » Elle aspira profondément, comme si cet esprit humain flottait dans l’air au-dessus du port de New-York. Puis elle lança à Will un coup d’oeil curieux.
« Tu es heureux, ici en Amérique? »
Will haussa les épaules. « L’Angleterre me manque. Tous les endroits dont je me souviens me manquent… Et aussi certaines des personnes que j’ai laissées.
– Vraiment? »
Will fit oui de la tête. « J’en rêve tout le temps.
-Moi aussi, je rêve de gens, avoua Rose. Même la personne la plus heureuse a des regrets. On ne peut pas se réjouir d’une journée de soleil si l’on n’ a jamais connu que des journées de soleil, pas plus qu’on ne peut pleurer la perte de quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré. Le bonheur et la tristesse vont de pair.
-J’ai l’impression d’en savoir plus long sur la tristesse que sur le bonheur, dit Will.
-Je suis sûre que ça changera. »
Challenge petit bac chez Enna dans la catégorie « Amour et relation amoureuse »
Encore un inconnu et je ne pourrais pas le comparer à Irving que je n’ai jamais lu !
Bonne soirée.
Irving est un de mes auteurs chouchous alors je ne suis pas objective 🙂
Nous n’avons pas déménagé de pays, mais en dix ans, on a bien dû déménager 4x ! La dernière, on a changé de région, un plus gros changement pour nous, avec tout ce qui s’ensuit : changement d’école, changement de travail, découverte d’une nouvelle région et de ses habitants. On ne regrette pas. Enfin, ça va faire 5 ans qu’on est ici et je crois que le prochain déménagement, on restera dans cette région (mais pas pour tout de suite, hihi)
Il fut un temps pas si lointain ou mon compagnon avait l’idée de vivre 3 mois par-ci dans un pays, puis 3 mois dans un autre ! Argh! Au secours, moi qui n’aime pas le changement, il a vite compris que je ne pourrais jamais m’y faire et être heureuse de la sorte. Du coup, ce bouquin ne me tente pas trop, je serais trop stressée à la place de la maman ! ha! ha!
Une vie tout le temps en déménagement ne me conviendrait pas non plus 🙂
Je déménage ce mois ci (a un kilomètre de mon appartement actuel 🙂
Bisessss Cécile
Je note cet auteur, le thème a l’air très intéressant !
Famille, voyages … dépaysant et émouvant
Bonne journée Patrice 🙂
Bonne journée à toi aussi !
💚
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