Enigme 14/15 – La ronde de la jument

Bonjour à tous et à toutes,

Comme l’an dernier, j’ai eu envie de jouer autour des livres. Le but du jeu est de trouver des titres de livres, leurs auteurs et le point commun entre les livres.

Voici la quatorzième  énigme :

Pour participer, il faut laisser votre ou vos réponses en commentaires. Chaque bonne réponse vaut un point pour  TOUTES LES PERSONNES  ayant trouvé : Pas besoin d’arriver le premier pour remporter un point donc 🙂

Vous pouvez faire juste une proposition, ou deux ….ou …six…

Courant février, nous connaîtrons les vainqueurs de ce jeu 🙂

Bon weekend  à tous

 

Réponse en image 🙂 le 3/2/2020

Eureka Street – Robert McLiam Wilson

Belfast début des années 90.
Jake, le narrateur, se remet difficilement d’une rupture avec une anglaise qui en a eu assez des bombes. Il est catholique (sans conviction). En attendant (quoi?), il bosse la semaine  : gros bras, il récupère des objets en tout genre chez des personnes endettées.
Chukie a 30 ans, il est protestant mais ami avec Jake et sa bande depuis leur adolescence (il y a un passage hilarant avec sa « rencontre » avec le pape Jean Paul II)
Le week end, et aussi en semaine, les deux potes font la tournée des bars, et ne rentrent que saouls comme des barriques …jusqu’au jour où Chuckie a une illumination…

En toile de fonds Belfast au début des années 90 : des alertes à la bombe tous les jours, des vraies bombes aussi, des flics qui tabassent des gens sans raisons, des bagarres, des immeubles en ruine et des tags partout …des enfants battus, des mères-courages…

Vu comme cela cela a l’air sordide mais le ton de l’auteur est passionnant : tour à tour cynique, plein autodérision, avec des traits d’humour à une page et à la page d’après on a les larmes aux yeux …

Je mets cinq étoiles à ce livre : pour l’histoire, le style et les personnages : Chuckie m’a parfois fait un peu penser à mon idole de Benjamin Malaussène dans « Au bonheur des ogres » de Daniel Pennac : à la fois réaliste et totalement improbable, on a envie de le gifler et dans le chapitre suivant  de l’embrasser …

Un extrait :

Le lendemain, un vendredi, j’ai bossé toute la journée.
J’avais mis un week-end entier à trouver un nouveau boulot. J’avais téléphoné à quelques personnes. Et certaines m’avaient rappelé. J’ai été flatté, stupéfié. J’ai découvert avec excitation que mon action était encore bien cotée. À peine certains de mes anciens associés eurent- ils appris que je me retrouvais de nouveau sans travail, qu’ils se sont bousculés pour m’en proposer un.
Pendant tout le week-end mon répondeur automatique a bourdonné d’une kyrielle de messages auxquels je ne répondais pas. : Slug, Spud, Muckie, Rat, Dix, Onion, Bap et Gack. Pourquoi ne connaissai-je aucun Algernon ? Se rappelant avec plaisir mon ancienne forme et mes anciens talents, tous m’avaient fait diverses propositions, mais je ne voulais plus participer à ce genre de choses. Même cette récente période consacrée à la récup ne rentrait plus vraiment dans mes cordes. La proposition de Davy Murray été la pire, mais c’était aussi la plus légale. Je l’ai accepté et j’ai fini par bosser en équipe pour Davy exactement comme dans le bon vieux temps. Me voilà redevenu ouvrier du bâtiment. Me voilà de nouveau porteur de briques. Et couvreur. Bref, en route pour la gloire. Je faisais ce boulot par intermittence depuis l’âge de seize ans. Le but de l’opération consiste à rénover les cuisines de l’Europa, le plus gros hôtel de Belfast. Et le plus célèbre –celui qu’ils faisaient toujours sauter. (L’emploi de l’imparfait est hasardeux à Belfast : celui qu’ils font toujours sauter, celui qu’ils feront toujours sauter.) Ouais, celui qui n’a pas de fenêtres, celui aux rideaux en bois. Ce fut autrefois l’hôtel le plus de plastiqué d’Europe, mais aujourd’hui les établissements de Sarajevo raflent tous les records.
Mon nouveau boulot était OK. Comme je travaillais dans la construction, je faisais des choses constructives toute la journée. Ce boulot me plaisait. Il était simple. Il était légal. Je n’utilisais pas mes diplômes au mieux, mais au moins il me musclait.

Enna Challenge Petit Bac (Catégorie Lieu)

La mer noire – Kéthévane Davrichewy

Les gens entrent et sortent dans la cuisine de l’appartement de Tbilissi. La fenêtre est grande ouverte. De la rue, parviennent des rires puis le claquement des sabots d’un cheval sur le pavé. Je me lève, me hisse sur la pointe des pieds pour voir passer l’équipage. C’est celui que je préfère, le plus élégant.
Tous les chevaux sont gracieux, dit Théa, ce n’est pas une question d’équipage.
Je quitte mon poste d’observation et reviens vers la table, je dessine. Je croque les mouvements des chevaux. Je me relève, retourne vers la fenêtre, je vois la croupe des chevaux disparaître au bout de la rue.

.

La mer noire – Kéthévane Davrichewy

Que lire un 26 janvier ?

Le 26 janvier 1942, Marthe, au plus fort de l’hiver, s’éteint. Elle a soixante-douze ans. Dans une quinte de toux qui la déchire, Marthe rejoint définitivement Marie.
« Ma pauvre Marthe est morte », écrit Pierre à son vieil ami Henri Matisse, six jours après l’avoir enterrée dans le petit cimetière du Cannet.
Sous le choc, tous les cheveux de Pierre blanchissent. Le voici désormais seul et paré pour rejoindre au fond du miroir le grand œil doux et impérieux à la fois de l’animal depuis si longtemps qui l’appelle en silence. Ce n’est pas la licorne ni aucune créature fabuleuse, non, mais un simple cheval à la robe blanche, dont l’œil noir immensément est un puit où Pierre va tremper son chagrin.
C’est en 1934, au cirque Medrano, qu’il l’a rencontré. On le trouve à cette date de fois croqué dans son carnet. Deux ans plus tard, à Deauville, le dos tourné à la mère, Pierre commence le portrait à l’huile : une montagne de neige à l’avant plan qui est la tête, tandis qu’au fond, et comme en enfer, s’agitent dans leur box d’autres chevaux blancs. Figé comme un santon dans un coin du tableau, le dresseur lève mollement une baguette qui a tout d’un pinceau, tandis que le cheval, indifférent à la scène, consent à lever en mesure une de ses pattes de devant. Mais son regard est ailleurs, brûlant, douloureux et serein à la fois. Comme s’il avait franchi déjà toutes les barrières du monde, dépassé les apparences de la chair et ce n’était plus cheval que pour ceux qui ont des yeux et ne voient pas.

L’affection qui lie Pierre aux chevaux est ancienne. Quand les rues de Paris n’étaient qu’une suite d’attelages, combien de fois ne s’est-il pas attardé pour caresser une crinière, saisir dans le regard de jais le secret de cet or tendre, en murmurant des paroles consolatrices, lui le taciturne ?
Tout a cristallisé dans le cheval de cirque. À cause des lumières trop vives, des roulements de tambour, des coups de cymbales et de la piste affreuse où l’herbe est de la sciure ; à cause de la foule qui applaudit sans rien savoir, à cause de la détresse et de la mort qu’elle rejette en rien fort, à cause de la vie qu’elle confond avec le spectacle.

.

Elle, par bonheur et toujours nue – Guy Goffette 

Enigme 13/15 – La ronde de la jument

Bonjour à tous et à toutes,

Comme l’an dernier, j’ai eu envie de jouer autour des livres. Le but du jeu est de trouver des titres de livres, leurs auteurs et le point commun entre les livres.

Voici la treizième énigme :

Pour participer, il faut laisser votre ou vos réponses en commentaires. Chaque bonne réponse vaut un point pour  TOUTES LES PERSONNES  ayant trouvé : Pas besoin d’arriver le premier pour remporter un point donc 🙂

Vous pouvez faire juste une proposition, ou deux ….ou …treize

Courant février, nous connaîtrons les vainqueurs de ce jeu 🙂

Bon weekend  à tous

Réponse en image du 27/01/2020

Petits secrets, grands mensonges – Liane Moriarty

Lu en audio livre 🙂

Dans le premier chapitre, on apprend qu’il va y avoir un mort à la soirée organisée par les parents d’élèves de l’école maternelle de Piriwi (écriture phonétique :-)), petite ville australienne. Mais on ne sait pas qui est mort, ni comment

Chapitres suivants : L’auteure repart six mois en arrière avant cette fameuse soirée et va dérouler tout le fil jusqu’au drame…
Il y a d’abord la présentation des personnages : Jane, maman célibataire d’un petit Ziggy, Céleste maman de jumeaux Max et Josh, Madeline maman de trois enfants dans une famille recomposée (sa fille aînée Abigail a 14 ans, ses deux autres enfants Fred et Chloe ont respectivement 7 et 5 ans). Ces trois femmes deviennent amies.
J’ai cru au début que cela allait tourner à un « desperaded Houswife » australien mais pas du tout.. c’est beaucoup plus intéressant. Après la présentation un tout petit peu longue des personnages, j’ai trouvé l’histoire passionnante : tour à tour, je me suis mise dans la peau de Jane, Céleste et Madeline (un peu moins dans celle des personnages masculins qui ne sont pas absents cependant mais un peu en retrait : mention à Ed le mari de Madeline et à Tom le barman du Blue Blues).

J’ai trouvé la lectrice (Danièle Douet) de cet audiolivre excellente : elle passe très bien de la voix dynamique de Madeline à celle, posée, de Jane et celle blessée de Céleste (ainsi qu’à celle des témoins de l’école : mention spéciale aussi aux voix des enfants et à la voix d’Abigail en adolescente qui se cherche, à celle de Bonnie en hippie modernisée. A la fin de chaque chapitre, la parole est laissée en quelques mot à un des personnages secondaires qui laissent filtrer quelques éléments sur la fameuse soirée à l’école où quelqu’un est mort : accident ? Meurtre ? l’inspecteur chargé de l’enquête ne néglige aucune piste..
On découvrira chapitre 70 (sur 80) qui a été tué , il y a bien quelque indices dans les chapitres précédents, je n’avais pas trouvé qui allait mourir (même si j’avais une préférence :-)) et j’étais à mille lieux de trouver le dénouement…

Passons aux  thèmes abordés dans ce roman : le harcèlement à l’école, les familles recomposées, les femmes battues, les relations hommes-femmes , le difficile équilibre entre vie professionnelle et vie familiale…
Cela peut paraître beaucoup pour un seul livre mais tout est très bien amené, sans trop de clichés, et je ressors enchantée de mes 16 heures d’écoute (sur 3 semaines de trajets en voiture).

Un extrait

– Notre relation fonctionne comme une balançoire à bascule. D’abord, l’un de nous deux a le pouvoir, puis, c’est au tour de l’autre. Chaque fois que nous nous disputons, surtout si on en vient aux mains, s’il me fait mal, je récupère le pouvoir. J’ai de nouveau le dessus.
Elle poursuivit avec un enthousiasme grandissant. Elle avait honte de partager ces choses-là avec Susi, mais quel incroyable soulagement de se confier à quelqu’un, d’expliquer le mécanisme de son mariage, de dire ces secrets à voix haute. « Plus il me fait mal, plus mon ascendant est fort et durable. Et au fil des semaines, je sens que l’équilibre se déplace. Il se sent moins coupable, moins désolé. Les bleus – j’ai la peau qui marque -, les bleus, donc, s’estompent. Il y a des petites choses dans mon attitude qui commencent à l’agacer. Il devient irritable. J’essaie de l’apaiser. Je me mets à marcher sur des oeufs mais en même temps, je suis en colère d’avoir à le faire, alors parfois j’arrête et j’y vais franco. Je l’énerve exprès, parce que je suis furieuse contre lui, et contre moi-même de rentrer dans son jeu. Et là, ça explose.
– Si je comprends bien, en ce moment, c’est vous qui avez le pouvoir. Parce qu’il vous a fait mal récemment.
– Oui, à vrai dire, je pourrais faire n’importe quoi en ce moment parce qu’il se sent toujours très mal par rapport à la dernière fois. […] En fait, en ce moment, tout va bien. Plus que bien, même. Et c’est là où le bât blesse, d’ailleurs. Parce que tout va tellement bien que ça en vaut presque…
Elle s’interrompit.
– La peine, termina Susi. Ça en vaut presque la peine.
Céleste  croisa le regard de raton laveur de Susi. « Oui. »
Un regard qui ne disait rien d’autre que : compris.

 

Challenge petit bac chez Enna dans la catégorie « Nom au pluriel » ,  challenge polar chez Sharon, Ecoutons un Livre chez Sylire

 

Que lire un 18 janvier ?

Nous sommes le 18 janvier 1964. Je porte une robe trapèze noire. J’ai les ongles rongés. Je crois que je me rappellerai chaque seconde de cette journée. Comme les gens se rappellent le sandwich qu’ils étaient en train de manger ou la chanson qui passait à la radio quand ils ont appris que Kennedy avait été assassiné.
J’entre dans ce lieu qui m’est devenu si familier : la cuisine d’Aibileen. Il fait déjà nuit dehors et l’ampoule jaune semble briller d’un éclat particulier. Je regarde Minny et elle me regarde. Aibileen se glisse entre nous comme pour faire écran.
« Harper & Row veut le publier, dis-je.
– C’est une blague ? dit Minny.
– Je les ai eus au téléphone cet après-midi. »
Aibileen pousse un WHHHOOO d’une puissance donc je ne l’aurais jamais crue capable. « Seigneur, j’arrive pas y croire ! » crie-t-elle, et nous tombons dans les bras l’une de l’autre, puis c’est au tout de Minny et Aibileen. Minny lance un regard dans ma direction.

.

La couleur des sentiments – Kathryn Stockett

Enigme 12/15 – La ronde de la jument

Bonjour à tous et à toutes,

Comme l’an dernier, j’ai eu envie de jouer autour des livres. Le but du jeu est de trouver des titres de livres, leurs auteurs et le point commun entre les livres.

Voici la douzième  énigme :

 

Pour participer, il faut laisser votre ou vos réponses en commentaires. Chaque bonne réponse vaut un point pour  TOUTES LES PERSONNES  ayant trouvé : Pas besoin d’arriver le premier pour remporter un point donc 🙂

Vous pouvez faire juste une proposition, ou deux ….ou …sept…

Courant février, nous connaîtrons les vainqueurs de ce jeu 🙂

Bon weekend  à tous

Réponse en image le 20/01

Les élus – Steve Sem-Sandberg

Pour ce roman, l’auteur est parti d’un fait réel. Pendant la seconde guerre mondiale, à Vienne, un hôpital psychiatrique est « reconditionné » pour l’accueil d’enfants handicapés. Il s’agit en fait, sous couvert de soins apportés aux enfants, d’euthanasie (et aussi d’expériences médicales sur ces « cobayes » sans défense).
On suit plus particulièrement le destin d’un jeune garçon qui survivra 3 ans dans cet hôpital : il n’est pas idiot ce gamin, juste un physique qui fait que tous le surnomme « le Tatar ». Il a 11 ans à son entrée dans ce centre.
Il s’agit d’un roman où le sujet est très difficile et j’ai souvent été obligée de poser mon livre tant la détresse est prégnante.
Les trois quarts du livre sont présentés avec le regard de ces enfants principalement ceux du pavillon 15. Moins « malades » que les autres, ils ont une infime chance d’en réchapper. Ceux du pavillon 17 par contre sont euthanasiés plus ou moins rapidement (pour les familles de ces enfants un laconique « décès pour cause de pneumonie » ou autre leur parviendra).
Battus, drogués, les enfants n’ont que peu d’espoir d’en sortir ; quand la survie est un combat quotidien, il reste peu de place à l’amitié.
Adrian a un père (alcoolique et qui bat sa femme), la mère a baissé les bras et préfère son petit frère (joli aryen aux yeux bleus).
Le récit des enfants est entrecoupés des réflexions de plusieurs l’infirmières qui assistent les médecins-bourreaux.
Enfin, la dernière partie raconte les suites de la guerre pour certains des protagonistes (dont Adrian et Anna Katschenka l’infirmière principale)

En conclusion : un roman très intéressant mais très difficile sur les faits évoqués (public sensible s’abstenir)

 

Un extrait :

Alors que le docteur Illing faisait exterminer les enfants au rythme où l’on extermine les rats (selon les mots de Hilde Mayer), ceux-ci continuaient d’arriver à la clinique à une cadence toujours plus effrénée. Ils semblaient mis au monde par la terre elle-même; ou plutôt enfantés par la guerre. Le pouvoir de la perversion est infini. Dans l’unité des nourrissons, dirigée par le docteur Gross, il y a un garçon de trois mois et demi, baptisé Franzl par les infirmières (il n’a visiblement pas de nom) et dont Anna Katschenka ne sait pas grand chose, hormis que sa mère l’a amené là juste après sa naissance, probablement parce qu’elle ne supportait pas sa vue. Franzl présente une tête anormalement triangulaire, rétrécie à l’avant telle celle d’un renard, ainsi qu’une grave syndactylie à chacun de ses membres. Un enfant amphibien. Distraitement, Illing palpe sa tête triangulaire et ses doigts accolés, puis il demande à l’infirmière de programmer une pneumoencéphalographie et de préparer l’enfant au plus vite pour un examen anatomique. Dans le lit voisin se trouve une fillette de trois ans du nom de Marta Koller. Marta souffre d’une craniosynotose si importante que toute la partie supérieure de son crâne s’avance au-dessus de son visage, un peu à l’égal d’une crête de coq; contrastant avec l’aspect monstrueux de son front, ses yeux bruns parfaitement formés, presque beaux, suivent avec un intérêt inquiet chacun des mouvements des doigts du docteur Illing.

.

Prix Médicis étranger 2016

Chez Madame Lit le mois de janvier met le prix Médicis à l’honneur 

Enigme 11/15 – La ronde de la jument

Bonjour à tous et à toutes,

Comme l’an dernier, j’ai eu envie de jouer autour des livres. Le but du jeu est de trouver des titres de livres, leurs auteurs et le point commun entre les livres.

Voici la onzième  énigme :

Pour participer, il faut laisser votre ou vos réponses en commentaires. Chaque bonne réponse vaut un point pour  TOUTES LES PERSONNES  ayant trouvé : Pas besoin d’arriver le premier pour remporter un point donc 🙂

Vous pouvez faire juste une proposition, ou deux ….ou …sept…

Courant février, nous connaîtrons les vainqueurs de ce jeu 🙂

Bon weekend  à tous

Edit du 13/01/2020 Réponse en image