Malheureusement pour Frénégonde, ces moments idylliques passés avec son époux furent brutalement interrompus au bout de deux ans de mariage. Un des loisirs d’Eberhard était les balades à cheval. Il passait de longues heures, le dimanche, sur Mutig, un fier destrier qui appartenait au palefrenier voisin, Hank. Une après-midi, elle entendit arriver un cheval au galop. De loin, au milieu de la poussière, elle reconnut l’ami d’Eberhard qui fonçait droit devant comme si la ville était en feu. Elle s’attendait à ce que suive son époux, souriant à l’idée qu’ils étaient complètement fous d’arriver en ameutant tout le bourg. Mais son sourire n’éclaira son visage qu’une seule seconde. Elle s’aperçut que le cavalier n’était pas seul sur le destrier. Un corps pendait, le ventre sur le dos de la bête, les bras et les jambes dans le vide. Son sang ne fit qu’un tour.
;
Frénégonde – Lydia Bonaventure
Ha mais je connais cette Lydia !! 😀
vi 🙂 elle est juste derrière toi 🙂
Tiens, tiens, ça me dit quelque chose ! 😆
🙂
Au fait, c’est FréNégonde, pas FréDégonde (qui a existé par ailleurs).
oups je corrige de suite 🙂
:-p
😉