Quand la cuisinière referme mon couvercle
Je frétille me sentant la reine de la cuisine,
Le fonds de ma marmite chauffant sur le cercle
Un pot au feu fait fondre légumes et limousine
Les poireaux se lancent dans un tango torride,
La cuisinière esquisse quelques pas, enjoués
La vapeur essoufflée, relâche la bride
Assouplissant pommes de terre et navets ;
Quand le sifflet retentit et appelle trois fois
La dame accourt et libère ma soupape,
Un filet s’élève et fait entendre ma voix
De casserole, je chante les futures agapes
La famille tout à coup débarque avec envie
Ils se damneraient pour un copieux pot au feu
Les petits clament rieurs que madame est servie
Et moi cocotte sans couvercle je trône au milieu.
Même la tante revêche me trouve diététique,
Mélangeant rapidement arômes et saveurs,
Ils racleront tout ces gourmets drolatiques,
Dimanche poule au pot, Henri IV mon sauveur.
La bonne vieille cocotte minute !!! la mienne date de 1976 ! elles n’étaient même pas colorées à l’époque………… alu simple ! mais toujours vaillante la poulette !!!
Solides les poulettes en alu !!
Bonne journée Gibulène …
Les états d’âme d’une cocotte (minute, oui je sais) bien entretenue?
Bises,
Mo
Tout-à-fait 🙂
Bisess Mo
Excellent !
Bravo Val !
J’aime.
Merci Quichottine
Coucou Valentyne
Je n’aurais jamais imaginé qu’avec quelques vers bien pensés, on pouvait rendre cet ustensile aussi poétique qu’utile 😆
Je savais qu’elles savaient siffler, mais la tienne est une cocotte savante, elle parle !
Je me suis régalée du contenu et du contenant 😉
Bon weekend et gros bisous
Avec cette chaleur , nous somme tous des Cocottes-Minute !! Au bord de l’implosion
Bisessss Soène 🙂