Vous vous souvenez sans doute de ce livre qui avait défrayé la chronique en 2023 « A l’est de Pandémonium » – de Patience Steinbock édité chez Galligrasseuil. Eh bien figurez vous que sort bientôt – le 10 février parait-il – le deuxième roman de cette auteure (dont l’anonymat vaut celui d’Elena Ferrante il y a un peu moins d’une dizaine d’années)
N’ayant pas pu lire ce deuxième roman ayant pour titre « Pour qui cloche le merle » (mais je ne désespère pas), je vous enjoins de vous replonger dans le premier dont voici un bref rappel :
:
Quatrième de couv :
Bakiavélite, le narrateur du premier roman de Patience Steinbock est un téléphone, mais pas n’importe quel téléphone.
Notre héros trône dans la salle du conseil de Monsieur le Diable, à l’est de Pandémonium.
Ce téléphone est bien entendu au top de la technologie, répondeur enregistreur, sans fil, reconnaissance des voix et tutti-quanti. Ce livre liste les requêtes passées au Diable, ses réponses, ses conseils aux belles-mères jalouses, aux enfants pas si innocents. Les dialogues du diable, avec les chevaliers de l’apocalypse, sur fond de galops fougueux, sont tour à tour des moments de frustrations, d’impatience et d’intenses jubilations. Les espoirs du diable par rapport à ses plans nous sont racontés par le menu.
Notre téléphone vit consciencieusement sa vie de téléphone, neutre et stoïque, jusqu’au jour où il tombe amoureux de la douce voix du répondeur de Dieu (car le répondeur de Dieu est une voix de femme). Il découvre alors avec espoir et stupeur des émotions qu’il ne soupçonnait pas. Notre héros sent qu’il est l’heure de prendre un nouveau départ, de revendiquer sa liberté, de dépasser ses forfaits et limites. Les deux complices vont trafiquer les conversations, mettre leur grain de sel, de miel et de fiel…. .ET CHANGER LE COURS DU MONDE.
QUELQUES AVIS
Un roman où le désir de vivre se mélange à l’angoisse de mourir. Une gifle que nous assène Patience Steinbock !
Une gigantesque fresque qui ne vous laissera pas une minute de répit.
The Phone-house
Vous verrez votre téléphone d’un autre oeil à partir de maintenant.
Orange – opérateur téléphonique
Un livre sacrilège qu’il ne faut absolument pas lire
L’écho des écuries – y’a même pas un vrai cheval, juste de bruits de galop.
.
Gageons que j’ai le temps de lire le deuxième opus de Patience (couverture ici) d’ici le 19 février, fin de l’agenda ironique de février
.
Recyclage d’un texte de mon ancien blog pour l’agenda ironique de février organisé par Jobougon
Rien moins que génial. Je suis baba, avec ou sans rhume.
Ce patience mérite le prix d’Amérique à Vincennes, avec ou sans cheval.
Digne des plus grands best-sellers. Avec ou sans selles.
😉
Joli le best seller avec ou sans selle 🙂
Bisesss Jo 🙂
Excellent! Tu m’as bien fait rire!
🙂
Je n’ai pas tout de suite vu que ce n’était pas un vrai livre…je me suis laissé prendre au piège comme une bleue.
C’est amusant, parce que je m’étais livrée à l’exercice il y a quelque années pour les Plumes d’Asphodèle.Et j’avais appelé mon roman « Pandémonium »
http://celestinetroussecotte.blogspot.fr/2013/04/quatrieme-de-couv.html
Les grands esprits se rencontrent !
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine 🙂
Oui c’est une rediffusion de mon ancien blog 🙂 et le texte avait été écrit pour Les Plumes d’Asphodele.
Pandémonium était un des mots imposés (j’en avais cherché le sens d’ailleurs dans le dico :-))
Bisessss
Je suis allée relire ton texte 🙂
mais oui, c’est vrai, je suis bête…j’avais oublié que c’était un mot imposé !
¸¸.•*¨*• ☆
Mé non tu n’es pas bête Célestine!!! 🙂
On ne peut pas se rappeler de tous les mots imposés 🙂
Mais, mais, mais…
C’est qu’on aurait vraiment envie de lire ce livre.
Tu serais chiche de l’écrire pour de vrai (une courte nouvelle, au moins…)?
Bises
J’aimerais bien l’écrire cette nouvelle mais en ce moment le quotidien (nouveau boulot) me prend tout mon temps…
Bisessss Mo 🙂
Tu est en connexion avec Dieu ma parole ? La voix de son répondeur aurait pu hennir non ??
Bisous.
Ma connection wifi est défectueuse (lol)
Bisesss Mind 🙂
Ping : La mi-temps, l’ami temps, la mie tend, c’est tentant. | L'impermanence n'est pas un rêve
Ah, revenir vers l’Agenda, le sourire aux lèvres avec la voix de ce téléphone satanique dans le creux de l’oreille : « viens, viens, c’est une prière », le comble du comble pour le maudit Satan !
Oui reviens Anne reviens
Tiens une petite chanson pour toi :
Pile poil dans le thème
Tu as vu ce film ?
Natuurlich ! Un grand classique pour soirées liturgiques entr’amis… spirituels. A partager sans modération avec ou sans alcool. Et l’original est encore mieux ! Merci Valentyne.
💚💚👼🏻
Ah, ben ça, si on m’avait dit…juste un téléphone? Même pour les grands prix? Pas les hippiques, chère Valentyne, non, je parle du Goncourt, Fémina, etc…
Ouf j’ai cru que tu allais me parler de grand prix de Formule 1 !!
Bisesss Jacou 🙂
« y’a même pas un vrai cheval, juste de bruits de galop »… comme dans le Sacré Graal des Monty Python alors ?
🙂
Oui par manque de moyens certainement !! Le bruit fait avec des noix de coco imite si bien le galop ! Pourquoi faire compliqué ?
Bonne semaine Carnets 🙂
J’ai adooooré le moment où Bakiavélite passe dans le tunnel des danaïdes (moins connu que le tonneau mais tout aussi compliqué en terme de réception); ce paragraphe tout en « Crrrr crrr » est novateur tant dans sa conception que dans le message trouble qu’il transpire !
Merci Val’ et bravo !!
Chouette enfin quelqu’un qui a lu ce livre ! J’avais oublié ce passage avec le tunnel ! Mais maintenant que tu m’y fais penser, je me souviens de tout et du reste 🙂
Merci pour ce rafraîchissement de mémoire Onepatte 🙂
J’apprécie que tu apprécies car je connais des personnes qui ont fait penser à d’autres des sujets dont celles-ci ne voulaient pas se souvenir, ce qu’elles n’ont pas tant apprécié et encore moins remercié.
Ou, du moins, ont-elles remercié du bout d’une seule des deux lèvres, souvent, vas savoir pourquoi, l’inférieure, ce que je trouve un peu bas !
Je ne t’en remercie que plus vivement après cette expérience de non remerciement qui t’a semble-t-il marqué ! 💐
Des ingrats !
Des noms ?
Déjà, il y a Charles Ingratslllsss, celui qui vivait dans la prairie, là-bas, et qui était bien un fieffé félon, m’a-t-on dit… Enfin, « un maton m’a dit ! »
Tout cela c’est de la faute de Nelly Olseson 🙂
La sal**e !!!
Il en faut (pour le contraste :-))
Le livre que tout auteur aimerait écrire ! 😀 Décidément j’aime beaucoup ton humour !
Bravo Val, c’est un recyclage réussi !
💚💚
Ping : L’agenda ironique de février 2017, les votes | L'impermanence n'est pas un rêve