Bilan Lectures 2016

J’hésitais à faire un bilan des lectures 2016 et puis cet article de Kathel m’a décidée 🙂 

Voici donc le palmarès 2016 😉

Dans la catégorie « meilleure lecture commune de l’année  » deux bonnes  pioches : Le garçon de Marcus Malte avec Edualc 

Et L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante avec Noctenbule

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Dans la catégorie « roman polyphonique  » trois  très bonnes pioches également : 

Ceux qui restent de Marie Laberge, Animals de Ceridwen Dovey et Cette histoire là d’ Alessandro Baricco

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Dans la catégorie premier tome génial d’une trilogie : La terre des mensonges d’Anne B Radge 

la terre des mensonges

Dommage que j’ai trouvé la suite déprimante ….

Dans la catégorie « jeunesse et fantaisie ébouriffée et ébouriffante » 

Les fiancés de l’hiver et la suite « les disparus du Clairdelune » de Christelle Dabos (pas de billet pour cause de déménagement)

Le tome 3 sort bientôt paraît il : j’en tremble déjà 

passemiroir

Dans la catégorie Science fiction encore deux très belles découvertes 

Des larmes sous la pluie de Rosa Montero et Abattoir 5 de Kurt Vonnegut

deslarmessouslapluieabattoir 5

Et le vainqueur toute catégorie 

Et quelquefois j’ai comme une grande idée de Ken Kesey une réédition d’un livre publié en 1964

et quelquefois

Joyeux réveillon à Tous 🙂

Les heures de Prague – Nâzim Hikmet

L’AUBE

pont charles

Baroque

Dans Prague tandis que blanchit l’aube
La neige tombe,
…………mouillée,
…………………….d’un gris de plomb.
Dans Prague doucement s’éclaire le baroque
……………………..tourmenté, lointain ;
Dans ses dorures une tristesse noircie.
Sur le Pont Charles les statues
……………….sont des oiseaux venus d’une étoile morte.
Dans Prague, le premier tramway a quitté le dépôt.
Les vitres sont éclairées, jaunes et chaudes.
Mais je sais
………………qu’il fait à l’intérieur un froid glacial :
L’haleine du premier voyageur ne l’a pas encore réchauffé.
Dans Prague, Pepik boit son café au lait,
Dans la cuisine blanche, la table de bois est toute propre.
Dans Prague tandis que blanchit l’aube,
La neige tombe,
…………..mouillée,
……………………….d’un gris de plomb.
Dans Prague passe une voiture,
……………une charrette attelée à un seul cheval,
……………….devant le cimetière juif.
La charrette est chargée
…………………….de la nostalgie d’une autre ville
…………………………..et le charretier c’est moi.
Dans Prague doucement s’éclaire le baroque :
…………………tourmenté, lointain
………………….dans ses dorures une tristesse noircie.
Dans Prague au cimetière juif
la mort silencieuse, muette.
ô ma rose, ô ma rose
l’exil est pire que la mort….

Yesenik le 20/12/1956

:

Les heures de Prague – Nâzim Hikmet

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Source Photos

Le Garçon – Marcus Malte

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Lecture commune avec Edualc sur les conseils avisés de Miss Asphodèle

Des quinze premières années de ce Garçon, on ne saura pas grand-chose sinon qu’il vivait seul avec sa mère, coupés du monde et n’ayant aucun contact avec d’autres humains. A la mort de celle-ci, le garçon part à travers la campagne : Muet mais pas sourd, il sera tour à tour accueilli par des villageois (splendides portraits de Joseph , du Gazou qui seront ses hôtes), puis chassé, accueilli à nouveau par un saltimbanque appelé « Ogre des Carpathes». Le garçon observe, s’étonne, apprend (et en même temps, il apprend peu car il ne pourra jamais parler)

Trop tard pour lui… encore que …est ce vraiment trop tard ? il ne parle pas mais s’exprime par bien des façons, par sa présence, ses sourires, sa rage parfois…

Un tour de force pour l’auteur que d’avoir réussi un portrait d’un jeune homme sans que celui-ci ouvre la bouche ..  Du début du vingtième siècle jusqu’aux prémisses de la seconde guerre mondiale, Le Garçon nous entraîne dans une épopée mêlée d’espoir, d’amour, de souffrances.

Une ode aussi à la musique et aux livres qu’il découvrira par la voix d’Emma. Celle-ci lui trouvera un prénom (d’un musicien) et un nom Mazeppa (héros de Victor Hugo) avant que la Grande Histoire ………

Un extrait :

Par un jour de grand vent il découvre le cheval et la roue.

C’est pour commencer un frémissement du sol sous ses pieds, qui suffit à briser net son pas. Il s’immobilise dans l’ombre d’un olivier. En Alerte. Le mistral balaie le feuillage et siffle à ses oreilles, noyant les autres sons sous son courant puissant et froid. Pourtant le garçon croit entendre soudain un lointain roulement de tonnerre, il lève les yeux par réflexe mais il n’y a rien entre les branches que du bleu, du bleu, sans limites et sans faille. Le temps que retombe son regard le vacarme redouble, le frémissement de la terre se mue en tremblement et la poitrine du garçon se creuse, se serre, tandis qu’à l’intérieur les battements de son cœur enflent et s’accélèrent, puis cessent tout à fait lorsque surgit de nulle part, dans un halo de poussière dorée, la créature la plus extraordinaire qu’il lui ait été donné de voir.

Pour tout autre que lui il ne s’agit que d’un banal attelage, un coupé que tracte un couple de chevaux lancé au grand galop, mais pour l’œil innocent du garçon c’est une vision fantastique, et monstrueuse et magnifique, qui viendra longtemps nourrir ses rêves autant que ses cauchemars. Il n’eût pas été plus étonné de croiser un char ailé ou un dragon.

L’équipage défile à trente pas devant son nez. Le cheval le plus proche tourne la tête au passage, le vent et la vitesse soulèvent les longs poils de son toupet et dévoilent le globe de son œil et le garçon est frappé par l’éclair sombre que l’animal lui décoche. Tout comme le second formant la paire il est de cette race de Camargue qui pousse d’ordinaire libre et sauvage au milieu des marais. Race parmi les plus anciennes, née de l’écume de la mer, dit-on, de laquelle elle tire le fil de sa robe d’argent.

Cela ne dure qu’une poignée de secondes mais le tonnerre et l’écume et l’éclair sont des phénomènes que le garçon n’oubliera pas.

L’attelage disparaît. Restent le vent et lui. Il n’a toujours pas remué. Frappé de stupeur et d’extase. Jusqu’à ce que le ramène à la réalité la tiédeur d’un filet d’urine en train de s’écouler le long de ses jambes.

Il se détache du tronc et sort de l’ombre et se précipite vers les deux fins sillons que les roues du fiacre ont esquissés. Il scrute au large mais aussi loin que porte sa vue l’horizon est vierge. Il lève le nez et hume l’air mais le mistral a fait le ménage, chassé la poussière et les résidus de poussière et l’odeur même des chevaux. Qu’à cela ne tienne, plein d’une ferveur nouvelle il s’élance à la suite de l’équipage.

C’est qu’une autre ère vient de s’ouvrir. Certes la roue, certes le cheval, animal fabuleux, mais la plus grande découverte du garçon ne concerne que lui-même. Car c’est ici, ce jour, à cette heure – Dieu seul doit savoir pourquoi – qu’il prend soudain conscience de son appartenance à cette espèce particulière qu’il ne saurait encore définir mais qui est celle de l’humanité.

Il est homme.

L’avis de Moglug 

 

Manuel de peinture et de calligraphie – José Saramago

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Source photo

:

Au cours de ce voyage, la ville hérissée de tours fut surtout pour moi la découverte d’un grand peintre qui vécut au XIVe siècle : Vitale Da Bologna. Ce Saint Georges tuant le dragon a, tout à l’heure fois, la simplicité de la meilleure peinture naïve et un mouvement convulsif, photographique, qui enveloppe les figures dans un tourbillon constant. Le pied droit du cavalier, sans étrier sur lequel s’appuyer, repose sur la croupe dans une position qui a l’air instable mais qui le vrille à la chair du cheval. Et celui-ci, avec son museau pointant vers le ciel, épouvanté, résistant à la traction des rênes par le saint pour l’obliger à faire face à la bête féroce, me rappelle le cheval peint par Picasso dans Guernica : c’est la même terreur, le même hennissement affolé.

guernica

Source photo

Manuel de peinture et de calligraphie – José Saramago

 

A la lumière d’hiver – Philippe Jaccottet

On aura vu aussi ces femmes – en rêve ou non,
mais toujours dans les enclos vagues de la nuit –
sous leurs crinières de jument, fougueuses,
avec de longs yeux tendres à lustre de cuir,
non pas la viande offerte à ces nouveaux étals de toile,
bon marché, quotidienne, à bâfrer seul entre deux draps,
mais l’animale sœur qui se dérobe et se devine,
encore moins distincte de ses boucles, de ses dentelles
que l’onduleuse vague ne l’est de l’écume,
le fauve souple dont tous sont chasseurs
et que le mieux armé n’atteint jamais
parce qu’elle est cachée plus profond dans son propre corps
qu’il ne peut pénétrer – rugirait-il d’un prétendu triomphe -,
parce qu’elle est seulement comme le seuil
de son propre jardin,
ou une faille dans la nuit
incapable d’en ébranler le mur, ou un piège
à saveur de fruit ruisselant, un fruit,
mais qui aurait un regard – et des larmes.

!

A la lumière d’hiver – Philippe Jaccottet

Ailleurs, en ce pays – Colum McCann

Une crue d’été  est venue et notre jument de trait a été prise dans la rivière. La rivière se brisait contre les pierres, et pour moi le bruit était pareil à celui de serrures qu’on tourne. C’était l’époque de l’ensilage, et l’eau sentait l’herbe. La jument de trait, la préférée de Père, était sans doute entrée dans l’eau pour boire et elle était prise, elle ne pouvait pas bouger, sa patte de devant immobilisée entre les rochers. Père l’a trouvée et je l’ai entendu crier dans le gémissement de la pluie Katie ! J’étais dans la grange, j’attendais que des gouttes d’eau tombent sur ma langue par le trou du toit. J’ai couru dans le champ, laissant la ferme derrière moi. À la rivière la jument avait le regard fou sous la pluie, elle me reconnaissait peut-être. Père bougeait lentement, craintivement, comme quelqu’un qui voyage dans la neige profonde, sauf qu’il n’y avait pas de neige, seulement la crue, et Père avait peur de l’eau, il en a toujours eu peur. Père m’a dit Sur le rocher là-bas, ma fille. Il m’a donné la longueur de corde avec la boucle de harnais et j’ai su quoi faire. Depuis mon dernier anniversaire, quinze ans, je suis plus grande que Père. Je me suis déployée comme pour l’amour, j’ai posé un pied sur le rocher au milieu de la rivière, une main sur la branche d’arbre, et j’ai sauté par-dessus le flot.

Derrière moi, Père a dit Fais attention, hein ?

L’eau coulait chaude et rapide, je tenais la branche mais je pouvais encore me pencher du rocher et passer la corde au licou de la jolie jument.

Les arbres s’inclinaient dans un murmure sur la rivière, ils suspendaient leurs longues ombres au-dessus de l’eau, et quand la jument a vivement tressailli j’ai senti qu’il y aurait une mort mais j’ai tiré sur la corde pour lui maintenir le cou tout juste au-dessus de l’eau.

Père criait Tiens la corde, ma fille ! et je voyais ses dents serrées, ses yeux égarés et toutes les grosses veines de son cou, comme lorsqu’il parcourt les chemins creux de notre ferme, avec ses vaches, ses haies, ses clôtures. Père a toujours peur parce qu’il a perdu maman et Fiachra, et maintenant son cheval, le préféré, une grosse jument belge qui labourait la terre dans les champs il y a longtemps.

;

Ailleurs, en ce pays – Colum McCann

Conte de fées

C’est l’heure de dormir dans la maison de Timéo. Sa maman lui raconte une histoire : « Alors Peter Pan, La fée Clochette et leurs nouveaux amis Wendy, Jean et Michel  décidèrent de partir vers le Pays Imaginaire et Invisible des Garçons perdus »

Timéo dort avec Nono, son doudou, dans ces bras, le doudou s’échappe et tombe par terre. L’enfant remue légèrement dans son sommeil.

La fée Libellune apparaît et l’emmène alors (Timéo pas le doudou). Quand il se réveille un peu plus tard :

– Bonjour, Timéo, je suis Libellune et je vais t’accompagner pour retrouver Nono, je suis l’amie de la fée Clochette.

– Coucou Libellune. Mon doudou Nono est perdu !! Sais tu où je pourrais le trouver : il a pu partir dans le pays des garçons perdus ?

Les deux amis commencent leurs recherches et arrivent dans un pays tout blanc. On va rencontrer la Reine des neiges ? demande Timéo, enchanté. La première personne qui leur parle est une petite fée toute tordue et tout bossue, les ailes fripées et la bouche de guingois.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais tu où je pourrais le trouver ?

– Non, cher enfant, ici c’est le pays des glaçons perdus et j’en suis la fée : la fée Vrillée : Mon travail est de m’occuper de tous ses Glaçons et aussi de toutes les neiges :  veux tu voir ma collection : la neige éternelle, artificielle,  la poudreuse, la tassée, les pneus neige  et même les blancs en neige ? Mais si tu pars par ce chemin, peut être trouveras tu ton doudou perdu ?

Timéo suit le chemin et arrive chez une  fée dont la tête est une main, avec un oeil au bout de chaque doigt.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais tu où je pourrais le trouver ?

– Non je ne sais pas, cher enfant, où est ce pays : ici c’est le pays des Pas Perdus et j’en suis la fée : la fée Main. Mon travail est de surveiller  toutes les traces de pas pour qu’elles ne s’emmêlent pas. Mais si tu pars par ce chemin en suivant ces traces bleues, peut être trouveras tu ton doudou perdu. Mon petit doigt me dit qu’il doit lui aussi te chercher !

Timéo suit le chemin et arrive chez une  fée avec des cheveux étranges, cassants, filasses.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais tu où je pourrais le trouver ?

– Non je ne sais pas, cher enfant, où est ce pays : ici c’est le pays du pain  perdu et j’en suis la fée : la fée Tuccine  Mais suis le chemin que te montre de ma baguette magique et peut être trouveras-tu ton doudou perdu.

Timéo suit le chemin et arrive chez la fée qui a l’air totalement perdue et qui furète partout à la recherche d’un objet par terre.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais tu où je pourrais le trouver ?

– Non je ne sais pas, cher enfant, où est ce pays : ici c’est le pays de la lettre T perdue et j’en suis la fée : la fée Rébentine : Mais où ai je la fête ? Je frime depuis des années pour réparer ce frein mais je crois que je ne suis pas de faille, me voilà fâchée : ah si j’avais mieux appris mes Fables de multiplication à l’école , je n’en serai pas là *

La petite fée Libellune traduit alors ces propos étranges  à Timéo : Mais où ai je la tête ? Je Trime depuis des années pour réparer ce Train mais je crois que je ne suis pas de Taille , me voilà Tachée : ah si j’avais mieux appris mes Tables de multiplication à l’école, je n’en serai pas là !!!!

– Mais suis ce féleski, Nono le doudou perdu est peut être allé par là ! poursuit la fée affolée.

Timéo suit le féeleski  et arrive chez une fée qui n’a pas l’air de marcher mais qui vogue avec une grand robe bleue.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais-tu où je pourrais le trouver ?

– Non je ne sais pas, cher enfant, où est ce pays : ici c’est le pays des bateaux  perdus et j’en suis la fée, la fée Look.  Mais si tu pars par ce chemin, peut être trouveras tu ton doudou perdu.

Timéo suit le chemin et arrive chez la fée aux oreilles pointues et à la moustache débordante.

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu : Sais tu où je pourrais le trouver ?

– Non, je ne sais pas, cher enfant, où est ce pays : ici c’est le pays des chats  perdus et j’en suis la fée : la fée Line. Mon travail est de soigner tous ces chats. Mais si tu pars par ce chemin, peut être trouveras tu ton doudou perdu.

Timéo suit le chemin et arrive chez la fée qui a un air méchant et un nez crochu

– Bonjour, Fée, sommes nous dans le pays des garçons perdus ? Mon doudou Nono est perdu !

– Non , cher enfant, ici c’est le pays du temps perdu et j’en suis la fée : la fée Rosse  mais si tu pars par ce chemin, peut être trouveras tu ton doudou perdu.

Timéo suit le chemin et arrive chez une fée comme il a vu dans Aladin et la lampe mystérieuse et lui explique son problème.

– Non je ne sais pas, cher Timéo, où est ce pays : ici c’est le pays du sommeil  perdu et j’en suis la fée : la fée Hérazade  Mais si tu pars par ce chemin , peut être trouveras tu ton doudou perdu.

Timéo suit le chemin et arrive chez une fée comme celle de Jack et le haricot magique et lui fait part de ses recherches.

– Non je ne sais pas, cher Timéo, où est ce pays : ici c’est le pays de ceux qui chantent les cochons perdus au lieu de cochons pendus et j’en suis la fée : la fée des haricots.

Avant de partir chante avec moi

Un petit cochon
Perdu au plafond
Tirez-lui le nez
Il donnera du lait
Tirez-lui la queue
Il donnera des oeufs.
Combien en voulez-vous ?

Alors Timéo entend « réveille toi Timéo c’est maman : Il est l’heure d’aller à l’école »

Timéo : Oh ! mon Nono tu as glissé du lit : j’ai cru que je t’avais perdu

FEE enfin FIN.

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source 

Ma participation à l’agenda ironique de décembre organisé par Anna Coquelicot sur le thème « Mondes invisibles »

Agenda Ironique du mois de décembre

L’agenda ironique de décembre vient de sortir chez Anna Coquelicot 🙂

Bizarreries & Co

C’est avec plaisir que j’accueille sur mon blog l’Agenda Ironique de décembre!

Un Agenda hivernal… Allez, on se calme, on se pose. L’heure est au ressourcement (que ceux qui aiment le grog et le vin chaud lèvent la main…) Prenons exemple sur la nature : elle s’est repliée dans le secret de la terre et reprend des forces avant l’explosion du printemps. Tout est là, bien en vie mais aussi bien caché…

Pour l’Agenda Ironique du mois de décembre, je propose donc comme thème : « Mondes invisibles »

Nouvelles, poèmes, contes, images… Lèverez-vous un coin du voile? Quel sera votre monde invisible?

Les dates? Disons qu’elles rimeront avec réveillon : Jusqu’au 24 pour envoyer les textes, votes du 25 au 30, proclamation des résultats le 31 décembre.

Et merci à tous de m’avoir attendue pour ce dernier Agenda de l’année!

Voir l’article original

Les résultats de l’agenda polaronique de Novembre

Tadaaammm, mon blog me dit ce matin à 6h31 que la gagnante de Novembre est Grumots ! talonnée de près par notre dodo préféré

Monesille a la frite et grimpe sur le podium. Enfin Laurence et Une Patte arrivent main dans la main….

Je vous souhaite un joli mois de décembre, je file me refaire une tartine de Nutella.

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Et pour l’agenda de décembre, je sens qu’ Anna Coquelicot va nous concocter un agenda de folie 🙂