Les sorcières présentaient Sabine Sicaud ici.
J’ai trouvé ce beau poème de cette jeune fille.
Diego
Son nom est de là-bas, comme sa race.
L’œil vif, le pas dansant, les cheveux noirs,
C’est un petit cheval des sierras, qui, le soir,
Longtemps, regarde vers le sud, humant l’espace.
Il livre toute sa crinière au vent qui passe
Et, près de son oreille, on cherche le pompon
………..D’un œillet rouge. Sur son front,
Ses poils frisent, pareils à de la laine.
Rien en lui de ces chevaux minces qui s’entraînent
Le long d’un champ jalonné de poteaux ;
Ni rien du lourd cheval né dans les plaines,
Ces plaines grasses et luisantes de canaux
Où des chalands s’en vont avec un bruit de chaînes.
Il ignore le turf, et les charrois et les labours,
Celui dont le pied sûr comme celui des chèvres,
Suivit là-haut les sentiers bleus, dans les genièvres.
la suite est ici
Un hymne à la liberté que ce portrait de petit cheval un peu fou dans le thym et la genièvre…
¸¸.•*¨*• ☆
Un cheval qui sait écouter le vent du sud… de chez toi donc ?
Exactement ^^
🙂
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Quel joli poème, je ne me rappelais plus de Sabine Sicaud… Je vais lire la suite ! 😉 Bisous Val 🙂
🙂
J’ai lu la suite et c’est vraiment bien écrit et émouvant ….;)
un peu magique …mais je ne suis pas objective 😉
Très attachant, c’est vrai, ce petit cheval sans bride, Valentyne
Une semaine à longs poèmes 😉 après l’Italie de Edualc, l’histoire de ton Diégo va me trotter dans la tête 😆
Gros bisous d’O.
oui le poème en entier est long, c’est un peu pour cela que je n’avais mis que le début …
Joliment trotté, très sautillant. J’ai un peu peur de lire la suite car je la crains triste. Ai-je raison? Bises vermandoises.
La fin n’est pas triste …juste le poil du poney s’argente au fil du temps mais il sait garder ses yeux d’enfants !
Bises Edualc
Quand on sait que ce poème fut écrit par une enfant…
C’est troublant…
Bises, Val 😀
Disparue à 15 ans, quelle tristesse ….
Je t’embrasse Martine
Que de nostalgie et d’émotions dans ce poème !
Et gaité aussi (enfin plus dans la suite que dans cet extrait peut être :-))
Coucou Valentyne. C’est en effet un très beau poème. Qui au premier abord m’a paru un peu trop long pour moi mais il doit y avoir quelque chose à l’intérieur qui m’a attiré pour que je le lise en entier. Peut-être ce mélange de voculaire très fourni avec une écriture enfantine …
Et donc ensuite je suis allé sur le lien que tu as mis et découvert l’histoire triste de cette jeune fille, dont je n’avais jamais entendu parlé, et aussi et surtout sa poésie. Certains poèmes où elle fait preuve je le pense d’une vision phénoménale pour son jeune âge, « La châtaigne » par exemple, sans parler des poèmes déchirants où elle évoque sa douleur …
Merci Valentyne pour ce poème, ce lien, cette découverte. Bises.
Bonjour Villaseurat
Je suis contente si tu as découvert ce jeune talent trop tôt disparu.
Les jeudis poésie sont souvent l’occasion de belles découvertes.
Je t’embrasse