Au début, la locomotion à dos de Chamadaire me posa quelques problèmes. Se promener sur le dos de cet animal n’est pas vraiment confortable et exige une grande habitude.
Tandis que le cheval donne l’impression de se mouvoir sur un air de musique classique, le Chamadaire, lui, semble avancer au rythme d’un tambour battu par un ivrogne. Il place ses pattes de façon tout à fait aléatoire, avançant tantôt une patte avant, tantôt une patte arrière, si bien qu’il se fait sans cesse des croche-pieds à lui même. Il vacille vers la droite, titube vers la gauche, tombe à genoux, se redresse …
S’il m’est arrivé une fois dans ma vie d’éprouver quelque chose comme le mal de mer, ce n’était pas à bord d’un navire sur un océan quelconque, mais bien au beau milieu du désert à dos de Chamadaire.
:
La règle du jeu est ici
Ca me dit vaguement quelque chose. J’ai consulté Google qui en reste pantois… d’ignorance.
Google va t il donner sa langue au chamadaire ?
Bisesss Anne ?
Là, je sèèèèèèèèèèèèche (et Gougueule aussi)…
Le contrat de Tara Jones ????
En tout cas, cet extrait est très rigolo, et il serait de ta plume que ça ne m’étonnerait guère 😉
Bizzzzz, Val ! Bon samedi 😀
Coucou Martine
🙂
Non ce n’est pas « le contrat de Tara Jones »
Chouette si Google ne trouve pas
Cet extrait n’est pas de ma plume 🙂
Bisesss
l’illustration – dont l »auteur m’est aussi inconnu que celui du texte – est adorable…enfin, un peu inquiétante.
et, tiens, les comm’ ne sont plus modérés ?
ah, si ! 🙂
Coucou Carnets 🙂
Si si les commentaires sont modérés 🙂
Bisesss
Dans un club échangiste, au centre du désert
Une belle chamelle avance à découvert.
Elle perd son mouchoir devant un dromadaire,
Qui se trouve flatté de ne pas lui déplaire.
S’en suit ce qui s’en suit, je laisse un voile obscur
Recouvrir cet amour qui se trouve être pur.
Résultat de ce rut, une bête à trois râbles,
S’appelle un chamadaire à trois bosses notables,
Et malgré le désert, se regroupe un public
Qui s’en vient découvrir ce drôle de loustic :
« Hybride ou bien métis, » disent les gens de science.
« Bâtard ou même monstre, » allègue l’ignorance.
« Cet enfant est à nous ! proclament ses parents.
De son trait singulier, nous sommes les garants.
Regardez la douceur qui teinte son visage
Au lieu de le livrer à votre persiflage ! »
« C’est un grand jour de foire ! dit un des animaux ;
Voilà bête de foire à la foire aux chameaux !
On dit que, dans nos us, les bosses portent chance,
Mais dans le cas présent, c’est de la défaillance ! »
Tout le monde s’esclaffe et rit comme un bossu,
Car l’humour de la plèbe est assez mal conçu.
« Sachez que votre gouaille envers la différence
Ne vous attirera que notre indifférence ! »
Blatèrent les parents, menant le nouveau-né
Vers un coin d’oasis un peu plus raffiné.
En ce lieu le troupeau sut aimer la famille,
Et fut même enchanté de voir naitre une fille.
Doit-on lorsque l’on voit : Croisement dangereux !
Piler comme un poltron ou freiner comme un preux ?
Joli ce poème 🙂 il est de toi Martine ?
Bisesss
Oh non ! Il n’est pas de moi. Mais j’aurais bien aimé 😀
Je l’ai trouvé sur le net, en entrant le mot « Chamadaire »
Ben oui, je l’avais trouvé aussi en faisant la même chose que toi mais l’extrait que tu as pris, vraiment, je m’en gratte les neurones à 10 doigts…
Muhaha 😉
Un indice, avec une idée pareille, j’imagine que ce ne peut être qu’un auteur du courant dadaïque, au minimum… ???
Ce qui ne m’avance guère plus.
Pas mieux qu’Anne ou Martine, j’ai adoré l’image et le style de cet extrait, et suis curieuse de connaître le titre du livre en question.
Bises Val
Un indice pour ce livre
J’ai déjà chroniqué un roman de cet auteur en 2014 🙂
Je ne vois pas… Peut-être Clifford Simak, « A pied, à cheval et en fusée ? Mais c’est juste parce que ton blog y renvoie…
Non Lydia bien tenté , ce n’est ni ce livre ni l’auteur …
Bonne soirée 🙂
Quel est l’animal qui a 3 bosses ?
Un chameau qui s’est cogné.
Hihi
Cela me rappelle une devinette de mon fils : quand un chameau a t il trois bosses ?
Quand c’est une chamelle enceinte !
je la connaissais pas 🙂
💚
Et son cousin, le dromameau…c’est celui qui n’a pas de bosses ? 😉
Je sèche aussi .
Normal, au milieu du désert, me direz-vous…
Ma seule certitude, c’est que ce n’est pas de Dino Buzzati ! 😀
Je confirme que ce n’est pas Buzzati 🙂
Bisess chère Licorne 🙂
Je tente : « Devinaigrette » d’Alain Créhange (à tout hasard)
J’aime beaucoup Alain Créhange avec le « portnithorinque est un salopare »
Ce n’est pas le bon auteur
Tiens un deuxième indice : il s’agit d’un écrivain allemand 🙂
Walter Moers ???
Oui Walter Moers 🙂
Bonne réponse
Il reste le titre à trouver 🙂
Peut-être « Les 13 vies et demie du capitaine ours bleu » ?
Bravo Lydia 🙂
C’est la bonne réponse 🙂
Youpi ! Même en ayant l’auteur (bravo Martine !), ce n’était pas évident !
mais qui c’est, celui-là ?
Coucou Anne,
je te recommande cet auteur avec le livre « La cité des livres qui rêvent » https://lajumentverte.wordpress.com/2014/10/10/la-cite-des-livres-qui-revent-walter-moers/
Bisessss