Aujourd’hui « faux et usage de faux  » – 16 avril

Aujourd’hui, nous avons écrit un mail en anglais. Pour prendre contact avec les parents de M**** qui va venir passer une semaine à la maison en juin.
M**** est une collégienne anglaise de 14 ans.
Comment faire bonne impression à ces anglais qui vont nous confier leur fille pendant une semaine et à qui nous allons confier la nôtre une semaine un peu plus tôt ?
Parce que l’anglais, c’est plein de faux amis et nous avons dû en faire un usage immodéré.
– « The small change in her pocket »  (la menue monnaie dans sa poche) ou « the small money in her pocket » ?
Money et monnaie sont ils de faux-amis ?

 366 réels à prise rapide (les règles sont ici)

1. écrire sur le vif : OK

2. pas plus de 100 mots : 108 mots

3. éléments réels de la journée : OK

4. suivre la consigne de la date : OK

Sur un air de reproche… (Gaston Couté)

jeudi-poesie

Allez chez Asphodèle lire les trouvailles des autres participants 😉

Asphodèle m’a fait découvrir Gaston Couté avec ses vendanges 

A l’assemblée du pays
Quand j’étais petit, petit,
Guère plus haut qu’une botte,
Mon père, un bon paysan,
Me disait, en me glissant
Un gros sou dans la menotte :

Refrain :
Tiens, p’tit gàs
V’là deux sous pour ton assemblée…
Tiens, p’tit gàs
V’là deux sous, mais n’ les dépens’pas !

Avec les autres morveux
Je courais, le coeur joyeux,
Jusque sur la place en fête
Ecoutant le carillon
De l’inutile billon
Qui tintait dans ma pochette.
(au refrain)

Les prestes chevaux de bois
Obéissant à la voix
Des orgues de Barbarie,
Les chevaux de bois tournaient
Habillés de beaux harnais
Où brillaient des pierreries.
(au refrain)

Chez le marchand de gâteaux
Installé dessous l’ormeau
C’était la galette au beurre,
Et les sucres d’orge blonds,
Et la roue aux macarons
Qu’une plume d’oie effleure !
(au refrain)

Devant tout ce Paradis
Je restais abasourdi,
N’osant rien dire et rien faire,
Et je retournais chez nous
Pleurant, avec les deux sous
Que m’avait donnés mon père.
(au refrain)

Ainsi, belle aux yeux charmants
Qui dites m’aimer vraiment,
Sans vouloir me laisser prendre
Parmi votre corps rosé
Ce que j’appelle un baiser,
Près de vous je crois entendre :
(au refrain)

CHEBVAUX BOISSource photo