Aujourd’hui « froid » – (28 février)

Aujourd’hui, Mr Queneau souhaite que l’on parle du froid ou de quelque chose de froid. Cela tombe bien, j’ai emmené mon fils à la patinoire. Sauf qu’à la patinoire, je grelotte et je me réfugie boire un café au bistrot de la dite patinoire. Le café était bouillant, comme je l’aime et m’a inspiré ce poème que j’avais promis à ma fille.

Phénomène

Je t’ai sanglé serré, pas le temps d’esquiver
Un coup de talon, tu as démarré, mon cheval,
Dans la forêt enneigée, comme une rafale.
Le pied léger, les flocons t’ont captivés.

Les flaques gelées, d’un bond de kangourou,
Tu les as évitées, sans secousse
Nez rougi par le froid, ma frimousse
Te sourit en silence, figure de proue.

Dans le sentier glacé, au trot tu écoutes
Mais il suffit d’une brise pour que tu rajoutes
à ton galop, un coup de postérieur.

L’hiver t’ennuie, tempérament volcanique,
Il te rend nerveux et lunatique,
Complices , nous virevoltons dans la froideur.

**************************************************************

 

Je n’ai pas eu le temps de recompter si les alexandrins étaient tous là 😉 Une heure de patinoire , c’est trop court.

Trouverez vous le poème initial , je n’ai gardé que les rimes ?

366 réels à prise rapide (les règles sont ici)

1. écrire sur le vif : OK

2. pas plus de 100 mots : 190 mots

3. éléments réels de la journée : OK

4. suivre la consigne de la date : OK

21 réflexions au sujet de « Aujourd’hui « froid » – (28 février) »

  1. Et voici le poème de départ
    Ma bohème de Rimbaud

    Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
    Mon paletot aussi devenait idéal ;
    J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
    Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

    Mon unique culotte avait un large trou.
    – Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
    Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
    – Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

    Et je les écoutais, assis au bord des routes,
    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

    Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
    Comme des lyres, je tirais les élastiques
    De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

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