A l’intersection des trois allées principales, la grande fontaine m’offre son glouglou rassurant. Quelques pièces de monnaie luisent dans le fond du bassin, des pièces jetées là par quelques couples d’amoureux ou des joueurs de lotos superstitieux. Il m’arrive parfois à moi aussi d’en balancer une en passant, lorsque l’envie m’en prend. Comme ça, pour le seul plaisir de les voir scintiller tandis qu’elles s’enfoncent sous la surface en tournoyant sur elles-mêmes. Peut-être aussi parce qu’il reste en moi un peu de cette petite fille de huit ans qui attend que son prince charmant daigne enfin la libérer. Un vrai prince charmant qui après avoir garé son beau destrier blanc dans le parking (une Audi A3 ou une DS intérieur cuir par exemple), fera halte chez moi pour vider sa vessie avant de m’emporter dans ses bras pour une longue aventure amoureuse. Faut que j’arrête de feuilleter Nous Deux moi, ça me tape un peu trop sur les oestrogènes des lectures pareilles.
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Le liseur du 6H27 – Jean-Pierre Didierlaurent
Le jeudi c’est citation : Une idée de Chiffonnette
Non , continue
a feuilleter nous deux ,pournous faire rever.Ca exuste encore ce magazine,je le voyais chez une de mes grands meres et jen ,esuis plus vraiment tout jeune.
Bonsoir Harpie
Je pense que cela existe encore « Nous deux » : y’a un public qui aime 🙂
on peut tjs rêver
Oui Flipperine 🙂 mais pas trop quand même dit l’horloge biologique : la même que celle qui fabrique des œstrogènes 🙂
Bonne soirée 🙂
Je viens de finir le roman. Tu as choisi un chouette extrait 🙂
Merci Noctenbule 🙂
Un livre qui m’a bien plu 😉
Le côté vu dans les transports en commun est bien rendu 🙂
il manque parfois le côté trop de gens et les odeurs 🙂
Je vous bien ce que tu veux dire 🙂 enfin je sens bien 🙂
Bonne journée Noctenbule 🙂
Bonne soirée Valentyne 🙂
🙂