Aujourd’hui « moment lumineux » – 31 janvier

Cette nuit, pas moyen de dormir. Pour ne pas réveiller tout le monde en allumant la lumière, je me suis installée dans le salon. Les chambres sont  à l’étage , le salon  donne au rez de chaussée,  sous un réverbère de la ville (qui est donc allumé toute la nuit). J’ai pu écrire quelques mots sur mon hipphone(*),  sa lumière pale additionnée à celle du réverbère, atténuée par le rideau, m’a permis de passer un bon moment sans ruminer de sombres pensées. Puis un verre d’eau et au lit !
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(*) Hipphone : Smartphone pour Jument Verte

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Prose du Bitume 2 – Rue du Square Montsouris

plumes2

Vendredi matin, j’ai poursuivi mon tour des petites rues en face du parc Montsouris. À nouveau un quart d’heure d’avance, j’ai le temps de flâner pour une fois, observer les scènes de rue chères à Soène.  L’avenue Nansouty est noire de voitures mais les ruelles perpendiculaires sont vides.
 La Rue Georges Braque,  qui me tentait tant hier, se révèle décevante. Pourquoi faudrait-il qu’une rue où un peintre célèbre a passé quelque années de sa vie – il y a plus de 50 ans – soit hors du commun ? Je m’attendais à mieux, c’est toi. Je me prends à me traiter de « cruche « . C’est comme si je m’attendais à entendre une symphonie dans une maison où Mozart a habité.
Je me demande si je n’ai pas mis trop d’espoir dans le nom de cette rue et la déception est là, comme quand on a tellement entendu dire d’un livre qu’il est absolument  génial et qu’une fois  lu, on se dit  » ah oui c’est tout ? comment certaines personnes ont elles pu avoir un coup de cœur ?  « 
Nulle aquarelle ou signe de vie du peintre dans cette ruelle courte, finissant en impasse. À un moment, une statuette surréaliste et rigolote attire mon regard : il s’agit d’un figurine M and M’s d’une trentaine de centimètres ( elle est collée sur un socle et me fait rire : un artiste inconnu qui veut nous faire prendre conscience que l’art peut se cacher dans les objets du quotidien ?  , je ne la prends pas en photo du fait de l’inscription raciste dessus : vandalisme ou œuvre de l’artiste ? – je me remets de ma sidération et poursuis ma route.
Je quitte cette ruelle sans regrets. J’observe l’envol de quelques pigeons dans le parc et m’engouffre dans la rue suivante, plus parce qu’il me reste 10 mn que par ténacité, et là, la surprise est au rendez vous.
Rue du Square Montsouris. Un panneau à l’entrée annonce « voie privée ». Malgré cet avertissement, je poursuis.
Sans être sinueuse, la ruelle est longue (200 mètres à vue de nez ) bien que l’on ne voit pas le bout. Comme elle est courbe vers la droite, elle ne semble pas se finir en impasse et doit rejoindre  l’avenue Reille toute proche.

Les pavés sont toujours là et la pluie qui est tombée cette nuit les fait scintiller.Square Montsouris

Aucun immeuble dans cette rue mais des maisons de villes toutes différentes : des maisons recouvertes de chaux blanche, une bleue, une ocre, une art déco avec des vagues sur sa façade, des maisons en couleur et d’autres recouvertes d’un lierre étrange , marron et sec comme du bois mort.
J’arpente la rue à grands pas. Il ne me reste que peu de temps.
Le lierre marron présent sur plusieurs maisons m’intrigue et je me demande s’il devient vert au printemps. Certaines maisons moins ravalées semblent plier sous ce fardeau de brindilles et sont comme bancales.  Je me promets de revenir en avril lors de prochaines formations.
J’arrive au bout de la rue et me rend compte qu’on entendait peu le bruit des voitures. cette  rue est comme une parenthèse entre le flots des voitures de la rue Nansouty et celle de l’avenue Reille.  La sirène d’un camion de pompier déchire le silence de cette matinée tranquille et réveille une vieille douleur dans mon oreille gauche (vade rétro otite). 9h10, je n’ai croisé personne dans cette rue.
L'estaque Braque
L’Estaque vu par Braque
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temps, lire, ténacité, sidération, tour (nom masculin), regrets, déchirer, malgré, silence, bancal, résilience, pourquoi, aquarelle, fardeau, parenthèse, vide, rire, envol, vie, conscience,  coeur, douleur, scintiller et , symphonie, scène, sinueux.
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Je n’ai pas mis « résilience »

Aujourd’hui « oublié de » – 30 janvier

Aujourd’hui oublié de : M’arrêter au Monop pour acheter du chocolat.
Du coup je n’ai pas eu mon chocolat  habituel. Celui où on voit un équidé stylisé sauter par dessus une tablette.
 choco poulain
En manque, je suis sortie entre midi et deux.
Et j’ai trouvé un substitut : il me fallait du fort, du lourd, du solide, des noisettes entières…..
choco cote dor
Après avoir dégusté un carreau au café avec mes collègues, je suis retournée travailler.
Je pense fermer ce blog et en rouvrir un autre : Elephantblanc.com (réjouissez- vous, vous avez échappé à lavachemauve.com 😉
choco vache

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Aujourd’hui « Princesse » – 29 Janvier – prose du bitume 1

Ce matin, en longeant la rue Émile Deutsch de la Meurthe, dans le 14ème arrondissement, je me suis rendue compte que j’avais un quart d’heure d’avance pour ma formation Avenue Reille.
J’ai donc pris à gauche Rue du parc Montsouris pour « visiter » cette rue en suivant plus ou moins les consignes de Bastramu.
C’est une petite rue pavée, étroite,  où seul le stationnement à droite est autorisé. Un échafaudage bleu a été installé sur la maison qui fait l’angle  à gauche.
Un peu plus loin, une camionnette blanche, artisan tous corps d’états, est garée du mauvais côté. L’artisan est en train de décharger son matériel et s’active vraisemblablement pour aller garer sa camionnette ailleurs.
J’entr’aperçois une maison carrée blanche et moderne derrière un portail de plus de deux mètres et des arbres qui cachent la plus grande partie de la maison.
En face, un Hôtel 2 étoiles bien éclairé. Le nom n’est pas original « Hotel Montsouris » mais il est accueillant.
Au début, j’ai cru que c’était une impasse mais à droite la rue continue et forme une sorte de U en revenant vers le Parc.
Deux vélos accrochés au réverbère ruissellent de pluie.
Les 2 scooters à côté d’eux sont bien protégés et rient  sous leurs capes imperméables.
Je fais demi tour pour mieux voir l’hôtel.
Du mur dégringole une cascade de lierre qui semble rarement coupé.
Une jeune fille fume en payant son parcmètre, la fumée s’élève dans le ciel froid et pluvieux.
Dans l’hôtel, la salle du petit déjeuner est déserte, le présentateur des info sur grand écran parle pour un public invisible.
A l’accueil des femmes de ménages attendent les instructions.
Deux pots de fleurs, encadrés de deux poubelles débordant, complètent l’entrée de l’hôtel.
Un immeuble plus récent de 6 étages fait le coin de cette rue entre des maisons de deux étages toutes collées les unes au autres.
9h05,  je garde la deuxième partie de la rue pour une autre fois.
La rue suivante s’appelle rue Georges Braque et est très différente (beaucoup plus de verdure et moins de voitures).
Arrivée Avenue Reille, j’entre dans l’immeuble où  a lieu la formation. Il s’agit d’un immeuble mixte, quelques bureaux et des appartements de particuliers. C’est là que j’ai la preuve que les princesses existent bien. Je prends une photo avant d’aller travailler.  La maman (ou la mamie) de la princesse a le même cabas sur roulettes,  mais sans me tromper, je pense que c’est plus une sorcière qu’une reine, …….genre sorcière écossaise.
PRINCESSE

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Le liseur du 6H27 – Jean-Pierre Didierlaurent

A l’intersection des trois allées principales, la grande fontaine m’offre son glouglou rassurant. Quelques pièces de monnaie luisent dans le fond du bassin, des pièces jetées là par quelques couples d’amoureux ou des joueurs de lotos superstitieux. Il m’arrive parfois à moi aussi d’en balancer une en passant, lorsque l’envie m’en prend. Comme ça, pour le seul plaisir de les voir scintiller tandis qu’elles s’enfoncent sous la surface en tournoyant sur elles-mêmes. Peut-être aussi parce qu’il reste en moi un peu de cette petite fille de huit ans qui attend que son prince charmant daigne enfin la libérer. Un vrai prince charmant qui après avoir garé son beau destrier blanc dans le parking (une Audi A3 ou une DS intérieur cuir par exemple), fera halte chez moi pour vider sa vessie avant de m’emporter dans ses bras pour une longue aventure amoureuse. Faut que j’arrête de feuilleter Nous Deux moi, ça me tape un peu trop sur les oestrogènes des lectures pareilles.

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Le liseur du 6H27 – Jean-Pierre Didierlaurent

 

citation

Le jeudi c’est citation  : Une idée de Chiffonnette

Aujourd’hui « BU » – 28 janvier

J’suis un peu patraque aujourd’hui 😦 un excès de café ?
Mr Queneau voulait que l’on parle de « bu » alors j’ai pensé aux Shadoks ( BU est une des syllabes du langage quadrisyllabique des Shadoks (avec GA, ZO et MEU) et je me suis posé des questions existentielles :
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– Qui a bu boira ?
– Faut il vivre pour boire ou boire pour vivre ?
– C’est en bûchant qu’on devient bûcheron ?
– Comment faire boire un zébu  qui n’a pas soif ?
– Quand vais je lire « la patience des buffles sous la pluie ?
– Jean Charles va t il reparler du « Bu  » de Kabuki (qui signifie danse en japonais ?)
 shadok

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2. pas plus de 100 mots : 103 mots

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Aujourd’hui « journée des pieds » – 27 janvier

Aujourd’hui pour la journée des pieds organisée par Mr Queneau, j’avais anticipied, pour ne pas être mise au pied du mur ce soir, devant une page blanche.
Je me suis levée du bon (pied)
Je leur ai mis mes plus belles chaussettes (cachées dans des bottines) et je les ai chouchoutés toute la journée. : 109 pas jusqu’au bus, légèrement surélevés dans le bus puis le train, ascenseur pour trois étages au boulot.
Après je dois avouer les avoir un peu oubliés …
Jusqu’au soir où je leur ai offert une thalassothérapie dans la baignoire et une histoire sous la couette, bien pelotonnés contre ceux de Tichat.

On devrait organiser plus souvent la journée des pieds.

PIEDTENDRE

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2. pas plus de 100 mots : 110 mots

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Aujourd’hui numéro en couleur (le blanc c’est une couleur ?) – 26 janvier

Aujourd’hui, je vous propose de deviner un titre de livre (indice dans le titre du billet).
Il s’agit d’un livre très agréable à lire et qui m’a fait passer un très bon moment (tendresse, humour….)
J’aime bien quand dans un roman l’auteur donne un titre à ses chapitres : cela crée un sourire, une attente …et cela me rappelle les livres de Jules Verne que je lisais quand j’étais petite.
Voici donc les titres de certains chapitres. Avec ceux-ci, retrouvez  le titre et l’auteur du livre.
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Réponse à envoyer par mail uniquement à valentyned at gmail. com. (Jusqu’au 31 janvier inclus) 
Le livre à gagner n’est pas  pas forcément le livre dont il faut deviner le titre (je dis cela pour ceux qui l’auraient déjà lu et qui hésiteraient à participer)
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– Morty meurt
– Bon, d’accord je la raconte
– Courte digression
– De l’insomnie des chinchillas et de ce qui , par malheur, quelquefois en résulte
– Le dernier des mohicans (séquence émotion)
– Rien ne sert de mourir
– Tra la la
– Decimus, Décimé, Decime
– Où l’on apprend avec stupéfaction comment un bidet ordinaire peut devenir l’instrument du destin.
– Dans lequel on constate, s’il en était besoin, que rien ne vaut un pétard pour s’envoyer en l’air.
– Où l’on découvre quelle horrible tragédie peut advenir malencontreusement lorsqu’un baudet rétif se montre plus têtu qu’une mule.
– Et le clou du spectacle
– Paquita et Pitipo
– Philéas Fogg n’a qu’à bien se tenir.
– Le guide du broutard
– Ah Jasmine ! (parenthèse)
– La fille qui pleurait sous la pluie en terrasse
– Sacrilège et chihuahua
– Un océan, c’est pas la mer à boire
– Peine de cœur et halva aux pistaches
– Jasmine en fonds d’écran
– De 33 ans et demi à 36 ans : rien
– Demain est un autre jour (à ce qu’il semblerait)
– 16 février, donc (et contre toute attente)
– Mémento
– Heureux mortel
– Zone de transit
– De l’art de cuisiner les personnes âgées
– O Danny boy, the pipes, the pipes are calling
– PROPILOGUE (variété d’épilogue en forme de prologue, et réciproquement)
Alors vous avez trouvé ? 
Un dernier indice : 
CHALLENGErentree2014
Résultat dans une semaine ici même (avec tirage au sort si plusieurs personnes se manifestent avec la bonne réponse 😉
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1. écrire sur le vif : ko (billet programmé car ce lundi est chargé niveau boulot)

2. pas plus de 100 mots : 380 mots

3. éléments réels de la journée : ko , livre lu en décembre 2014

4. suivre la consigne de la date : ok

Aujourd’hui « ce qui m’empêche d’écrire » – 25 janvier

Cher Mr Queneau,
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Je vous écris pour vous expliquer mon aventure du jour, qui m’empêche de remettre ma copie en temps et en heure. J’étais en train d’aligner mes 100 mots du jour avec mon stylo bique noir quand, soudain, un cheval blanc s’est penché par dessus mon épaule pour lire ma prose. Il a bu, non pas mes paroles, mais mes mots si joliment alignés. Il avait l’air assoiffé et je n’ai pas osé l’interrompre. Je me demande si l’encre noire pas sèche lui réussit tant que cela.
Je vous prie d’agréer , Mr Queneau, mes excuses et vous joins une photo pour prouver mes dires qui, je le conçois, sentent la mauvaise farce.
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Valentyne
ZEBRE
Clic sur le Site du dessinateur (Ramon Bruin)
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1. écrire sur le vif : ok

2. pas plus de 100 mots : 115 mots

3. éléments réels de la journée : ko il s’agit d’un irréel à prise rapide

4. suivre la consigne de la date : ko (écrit hier)

Aujourd’hui « c’est long » – 24 janvier


Une minute 52 c’est long.
Surtout quand on ferme les yeux et que l’on entend les commentaires :

« Il est un peu fougueux ce poney, il saute très au dessus des barres parce qu’il a peur de se faire mal, Amélie est tombée de Nico tout à l’heure, elle a mal au  bras …. »

Quand j’ai rouvert les yeux, ma fille a demandé : il était bien mon parcours de sauts d’obstacles ?

J’ai dit « parfait ! d’ailleurs, je n’ai même pas eu peur et j’ai pris une photo »

– On ne me voit pas sur la photo ? a-t- elle ajouté.

– Si tu crois que c’est facile de viser les yeux fermés !

cso

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1. écrire sur le vif : ok

2. pas plus de 100 mots : ok

3. éléments réels de la journée : ok

4. suivre la consigne de la date : ok