Allez chez Asphodèle lire les trouvailles des autres participants 😉
Lorsqu’ils s’éveillent et s’arrachent
de la caverne des brouillards,
les mots s’élancent
non pas comme un troupeau
qui coule aveuglément
vers la pâture familière
mais comme une ruée de chevaux éperdus,
cavalerie du rêve,
fendant le jour
avec un souffle de tempête
Poitrails fumants, crinières déployées,
sabots de feu,
Ils narguent l’horizon,
laissant sur nos sentiers
des traces péremptoires.
.
Vers quel pays sauvage,
quelle terre inconnue
vont-ils porter la flamme,
pour dire quoi,
Quel messages tirés des gouffres
et déployés enfin,
Brûlants dans la lumière.
J Joubert – L’alphabet des ombres
Ping : POÉSIE DU JEUDI -18 – avec François Coppée (pas l’autre !) | Les lectures d'Asphodèle, les humeurs et l'écriture
Coucou Valentyne,
Excellent choix et belle histoire de mots et de chevaux 😆
C’est vrai que parfois les mots cavalent comme des chevaux sauvages, sans qu’on puisse les maîtriser.
Ton message est arrivé au galop 😉
Gros bisous
Coucou Soène 🙂
Ils vont parfois si vite,les uns et les autres , qu’ils trébuchent et se retrouvent en mêlée (emmêlés? )
Bises
Les mots parfois peuvent être les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Un beau texte, très valentynien, qui sonne comme une ruée de mustangs dans un western classique, un compliment pour moi. Bises.
Valentynien ? J’en rougis 🙂
Bonne journée Edualc 🙂
Ping : La poésie du jeudi avec Charles Baudelaire | Les mots de la fin
Un bel hommage à la force des mots et un texte accessible…pas mal du tout !
Merci Mind
Jean Joubert reviendra pour les « jeudis poésies » en décembre 🙂
Bisessss
très joli poème 🙂
Merci Yueyin 🙂
Très beau poème!
Merci Marie et Anne 🙂
Jolie cavalcade de mots 😉
J’apprécie ton choix!!!
Bisous Valentyne et belle semaine .
Domi.
Merci Domi 🙂
Bonne semaine à toi aussi 🙂