Allez chez Asphodèle lire les trouvailles des autres participants 😉
La souffrance / est-elle défaite ou bataille ?/
réalité qui broies / es-tu compagne ?
tant de perfection te sauve de quoi ?/
Ne te fais-je pas mal ? Ne te juané-je ? /
te gelmané-je ? / ne te chevauchai-je
comme fou de toi ? tien poulain qui passe
se refusant à la mort répugnante ?/
celle qui pleure au pied de mes mouroirs ?/
ne suis-je pas là pour te paterner ?/
vas-tu m’excuser de tant te filier ?/
réel que tu subis comme accouchant /
ton souffroir /chante-t-il pour moi / contre moi ?/
me révèles-tu ce que je peux être ?/
m’ailes-tu /toi aile de ma fureur ?/
te dé-pouponnes-tu comme colombe
qui recherche un oeil aveugle pour voir ?
Juan Gelman, Lettre ouverte suivi de Sous la pluie étrangère, présenté et traduit de l’espagnol (Argentine) par Jacques Ancet, éditions caractères, 2011, p. 40 et 41
Pas de recueil de ce poète argentin à la bibliothèque où je vais (j’ai trouvé ce poème ici)
Le mois argentin est organisé par Denis du blog Bonheur de lire
Ping : La poésie du jeudi avec Théophile Gautier | Les lectures d'Asphodèle, les humeurs et l'écriture
Merci pour cette découverte 😀
Internet est magique pour la découverte 🙂
Bises Marie et Anne
Curieux et intéressant, un beau travail de traduction, j’ai l’impression. Scintillation demain, encore mes excuses Val.
Je n’ai pas tout compris à ce poème mais certaines images m’ont parlé 🙂
Bises Eeguab 😉
Une façon originale de dire les choses. Excellent !
Merci jobougon. 😉
C’est vraiment curieux comme structure ! Et intéressant de découvrir des poésies étrangères, nous n’avons pas l’habitude hormis les grands noms classiques ! Je l’ai relu deux fois pour « écouter » la musicalité particulière… Je pense qu’en espagnol, ça ne doit pas sonner pareil ! 🙂 Bises Val et bonne journée (ta biblio est une mine^^)…
Coucou Miss Asphodèle
Je ne parle pas du toi espagnol . Du coup je ne peux pas te dire
Mais ce poète est étrange , c’est sûr 🙂
Bisesssss
m’ailes-tu 😉
maintenant on dit « mailes-tu » 😆
Une drôle de découverte dont tu as le secret, Valentyne, un peu dure à s’en imprégner mais idéale pour contourner les incontournables poètes français !
Heureuse de te retrouver, de temps en temps 😉
Bonne fin de semaine et gros bisous de ma tour
Coucou Soène 🙂
Il invente des mots …
Je ne sais pas quand a été écrit ce poème mais ce pauvre homme a perdu presque toute sa famille pendant la période noire de la dictature argentine …
Bises
Comme c’est étrange, je lis, relis et rerelis mais j’ai le cerveau qui fonctionne doucement. Découverte originale.
Empreinte de souffrance …
Bises Jean Charles 🙂
Comme dit Soène difficile de s’en imprégner , mais ça vaut la peine de découvrir la poésie d’ailleurs!!!
Merci pour le partage!!!
Comme je suis arrivée très en retard, voici le lien de ma participation :
http://dimdamdom59.apln-blog.fr/2014/03/06/au-dela-apparences-les-jeudis-poesie-chez-asphodele-lenaig/
Bisous Valentyne!!!
Domi.
Coucou Domi 😉
Je suis allée lire ta trouvaille 🙂