Lecture commune avec Eeguab
Quand : De nos jours où à peu près (je dis à peu près parce qu’il n’y a pas de date tangible, il y a la télé mais ni internet ni des téléphones portables à tout bout de champs ;-); d’après quelques films cités, je dirais 1993-1995)
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Où : Dans un pays qui n’est pas nommé mais vraisemblablement l’Ecosse- l’action est racontée par un jeune homme de quinze ans, Léonard. Il habite dans une ville, Intraville, très polluée, où l’unique usine a fermé et où tout le monde, ou presque, est au chômage ou gravement malade (prolifération de cancers et de maladies inconnues, accès de folie). Les riches ne vivent pas à Intraville mais à Extraville.
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Thème : Dans cette ville sans avenir, les personnes ne vivent pas mais survivent et étrangement ne cherchent pas à s’enfuir (pour aller où?). Les adolescents sont livrés à eux mêmes, et même s’ils vont au lycée, ils manquent de repères dans ce monde très sombre de l’usine fantôme. Le langage est plutôt cru et on suit Léonard, son amie Elspeth, et la bande très inquiétante de Jimmy avec une angoisse de plus en plus grande. D’autant plus que des jeunes garçons disparaissent, le policier local laisse croire à des fugues….alors que le lecteur ne peut qu’imaginer le pire.
L’usine abandonnée sert de terrain de « jeux » à des adolescents sans repères, sans avenir, sans espoir
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Il y a plein d’endroits où aller sur la presqu’île : le bois empoisonné, les quais, les entrepôts, les fours. Les anciennes usines de conditionnement, où l’odeur est encore tellement forte qu’on sent presque le goût du poison qu’on respire. Il y a des endroits où aller, et il y a des endroits silencieux où on ne peut pas pénétrer, des salles à l’intérieur d’autres salles dont on n’est pas sûr de l’emplacement ni de la fonction, tout en sachant qu’il y a quelque chose. J’aime les franges de terre entre un lieu et un autre, et tous les endroits où on peut aller sans jamais voir personne, l’odeur d’huile et de vase à l’extrême bout, les anciennes zones de chargement avec leurs grues qui rouillent et cet unique bateau paralysé, rongé par des années de vent et d’eau salée, déserté bien sûr, bien que j’aie toujours le sentiment qu’il pourrait y avoir quelqu’un à bord, pas un fantôme ou je en sais quoi du même genre, mais pas un homme non plus, ou pas un homme venant d’un quelconque endroit de ma connaissance.
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C’est un roman très étrange que celui-ci avec une écriture très sombre. Léonard, le personnage principal est émouvant, d’autant plus que Liam, son meilleur ami, est un des cinq garçons disparus, et que son père meurt lentement d’un cancer…la mère a fuit le foyer quand il avait dix ans. Ce personnage m’a paru très vrai entre les sentiments qu’ils dévoile sur son ami disparu, son père à l’agonie, son amitié avec un étrange homme-papillon, ses amours tourmentées….ses références au cinéma avec notamment un film de 1993 « les soldats de l’espérance » qui l’a marqué et de la littérature aussi …On croise au détour d’un paragraphe, Conrad, Hemingway, Twain Virginia Wolff Fitzgerald et ….bien d’autres…
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Quand John est arrivé à la bibliothèque, j’étais presque à court de trucs à lire, l’étape juste avant les sniffs de colle et la délinquance juvénile. Ou, pire encore, les mémoires de célébrités. C’est alors que j’ai découvert Marcel Proust.
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Léonard se cherche, se sent coupable …..
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Un livre très sombre qui m’a captivée même si je dois avouer ne pas avoir compris la fin (un livre à réserver quand même quand on a le moral)
Premier livre que je lis de cet auteur, et même si je suis un peu passée à côté de la fin, je le relirai.
Allons voir maintenant ce qu’en a pensé Eeguab qui parle ici de Un mensonge sur mon père, ici des empreintes du diable et ici de Nulle part.
Côté Challenge Challenge à tout prix d’Asphodèle
Prix lire et Virgin Mégastore 2011
Hello Valentyne,
Déjà la photo de la page de couverture me fait flipper 😆
Là, je ne te/vous suivrai pas dans cette lecture !
Il faut être « costaude » pour faire des LC avec Eeguab. Chapeau Val, je suis impressionnée 😆
Bon dimanche et gros bisous
Coucou Soène 😉
Les oiseaux de la couverture ne m’ont pas trop fait peur 😉
L’homme-papillon si !
Bise 🙂
Ah ! mais c’est un auteur que Edualc adore alors 😉
Burnside, rien que ce nom, ou ce pseudo, est parlant 😆 😆
Ré coucou je ne me suis pas posée la question de pseudo ou vrai nom …. Comme cela je dirais vrai …. Je vais chercher 😉
Bonne soirée 🙂
Val, toutes mes excuses pour ce retard de quelques jours. Sombre, il est vrai, troublant, c’est sûr mais je n’en suis qu’à la moitié. Rendez-vous jeudi ou vendredi pour billet. Et merci pour les liens, c’est vrai que notamment Une vie nulle part et Un mensonge sur mon père m’avaient passionné. A très bientôt ( pas dispo en biblio, je n’ai reçu le livre que très récemment).
Pas de souci Claude 😉
Un peu débordée cette semaine je n’ai pas pensé à te demander si c’était toujours ok pour le 2mars
Bises 🙂 et à bientôt pour ton avis 😉
Je tenais à te remercier pour le livre » Une rose au paradis » de Barjavel, j’ai beaucoup ri. 😀 😆
Coucou Ceriat 😉 et tu aimes toujours le poulet rôti ?
Écris tu bientôt le livre une souris rose au paradis ?
Bisessss
Je reviens de chez Eeguab, m’attendant à lire un billet sur Scintilliation et nada mais je comprends maintenant ! 😉 Un livre que j’ai noté à sa sortie, il en avait été beaucoup question sur les blogs et puis le temps a passén toujours pas acheté, je le renote même s’il est dur et noir, ça ne me dérange pas !!! Mais il ne doit pas être facile à lire, Edualc est un lecteur exigeant ! 😆
Très sombre et même un peu mystique ….
J’espère que Edualc pourra m’éclairer sur la fin 😉
Bises Asphodèle 😉
Heu non c’est pas pour moi…la noirceur me plairait sûrement mais ce livre vole trop haut pour moi si j’en crois ta chronique et le but c’est de prendre du plaisir en lisant…suis pas courageux !!
Bises !
Sombre mais captivant … Bon suspense aussi 😉
j’étais triste que ces jeunes soient victimes du renoncement des parents aussi
Bonne journée Mind