Il ne faut pas toujours se fier à la couverture d’un livre. Celui-ci par exemple est beaucoup mieux que la couverture ne le laisse paraître. Je l’ai trouvé dans une brocante et allez savoir pourquoi le titre m’a plu.
C’est l’histoire de Mike Ross, un aventurier découvreur de planètes. L’action se passe dans le futur (dans environ 20 siècles ;-)). Mike a été engagé par la mystérieuse Sara pour retrouver aux confins de l’univers un héros légendaire.
Un faux moine (Tuck comme dans Robin des bois ;-)) et Smith, un aveugle qui entend des voix, complètent cette folle expédition au départ de la Terre. Commence alors un périple à bord d’un vaisseau spatial puis la découverte d’une planète abandonnée et étrange où des robots-chevaux-à-bascule, des Dadas, les accueillent. J’ai trouvé cette idée de chevaux-robots bien exploitée. J’ai beaucoup aimé aussi d’autres créatures de cette planète : les étranges habitants d’arbres géants, un « poulpe » qui répond au doux surnom de « Hibou », des centaures qui jouent au polo avec la tête d’un robot en guise de balle.
Sous ces dehors d’aventurier avec gros bras et peu de cervelle, le héros Mike évolue et en devient attachant.
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En conclusion : sans être un chef d’oeuvre, j’ai passé un bon moment de lecture dans les transports en commun, j’ai ri plusieurs fois (et pas toujours au moment lors des scènes avec ces fameux Dadas) .
Du même auteur je vous recommande « Demain, les chiens » : je ferai un billet sur c livre ….un jour…..
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Un petit extrait où on voit les Dadas pour la première fois (P 14)
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Je portai les jumelles mes yeux et les déplaçai lentement, jusqu’à ce qu’apparaisse la forme mouvante. Je ne vis tout d’abord qu’une tache qui avançait puis cela grossit lentement et se précisa. Des chevaux ? Il semblait proprement insensé qu’il pût y avoir des chevaux ici, et pourtant c’est bien ce que je croyais voir. Des chevaux blancs qui galopaient vers nous. Evidemment s’il y avait des chevaux ici , ils ne pouvaient être que blancs. Mais c’était de bien étranges chevaux et surtout ils avaient des jambes bien étranges. Ils ne couraient pas comme l’auraient fait des chevaux normaux, mais d’une manière incroyable, basculant d’avant en arrière.
Comme ils se rapprochaient, je pus les examiner plus en détail. C’étaient bien des chevaux. Ils en avaient parfaitement la forme, oreilles dressées, insolentes, naseaux luisants, crinières en l’air comme si le vent les soulevait, mais en fait absolument immobiles. On aurait dit des chevaux sauvages au galop qu’un artiste de quatre sous aurait dessinés pour un calendrier, figés à jamais dans l’attitude qu’il leur avait donnée. Et leurs jambes ? Je ne les voyais pas. En fait ils n’avaient pas de jambes, mais des bascules. Deux paires de bascule, une devant, une derrière, celle de devant plus étroite afin d’éviter qu’elle ne s’empêtre dans celle de derrière lorsqu’ils couraient, lançant d’abord la patte postérieure en avant, sur laquelle ils basculaient, tandis que la paire antérieure se soulevait puis à son tour touchait le sol et basculait.
Complètement ahuri, je rendis les jumelles à Sara.n
Challenge « anticipation » organisée par Julie et « Mois américain » de Noctenbule
et aussi Challenge totem de Liligalipette
La quinzaine de l’imaginaire chez Aymeline
et enfin Challenge organisé par Cécile « Oh my couvertture » (une seule participation suffit 😉 où il faut trouver une couverture kitchissime 😉