J’ai pris ce livre au rayon « grands ados » de ma bibliothèque municipale et j’ai été agréablement surprise. Le début est drôle, le jeune héros est scolarisé dans un lycée géré par des jésuites, « Saint Boniface ». Les élèves sont plutôt irrévérencieux. Julius se fait renvoyer pour un motif que je ne citerai pas pour laisser le plaisir de la découverte. Il rentre chez lui et là surprise aussi (et large sourire de ma part). J’ai suivi ensuite avec un certain plaisir les aventures de Julius dans son début de vie active. Les personnages sont nombreux : Il y a la mère de Julius (une ancienne miraculée), le père (à l’origine des fameuses lunettes). Julius rencontre Charlotte. Charlotte est amoureuse de François qui est à l’origine du renvoi de Julius. La jeune soeur de Julius est « différente » (trisomique?) et apporte fraîcheur et ingénuité. Des quiproquos s’enchaînent…….
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En conclusion : J’ai bien aimé suivre ces jeunes adultes….un peu paumés quand même mais finalement pas plus que les adultes ….Le début est très drôle. Le seul bémol que je ferai est que la fin ne m’a pas trop plu (mais tout est affaire de goût…)
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un petit extrait :
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Jean-François choqua son demi de Duvel contre celui de Zimmermann. L’autre prolongea le geste transversalement jusqu’à hauteur de Charlotte. Elle esquissa une moue surprise et porta son verre de Spa à sa rencontre.
– Les préjugés les plus stupides sont les mieux établis, mon cher Jean-François ! Les femmes, par exemple. Les femmes ne sont belles qu’à Paris, à Rome, à Vienne à la rigueur – où elles ressemblent toutes à Romy Schneider. Quelle sottises ! Nous avons un flagrant démenti de ces inepties devant les yeux !
Son oeil d’un bleu déteint essaya de pétiller. Il inclina la tête avec une onctuosité jésuitique qui devait lui rester de Saint-Boniface et se reput de Charlotte depuis la racine des cheveux jusqu’aux hanches. Le reste, grâce à Dieu, disparaissait sous le table ovale du buffet de la gare, où ils attendaient le train de dix-sept heures vingt-trois.
Les oreilles de Charlotte flambèrent. Elle posa son eau, se replia contre le dossier de sa chaise et fit disparaître sa poitrine dans ses bras croisés. Elle pensa « Quel con ce type ! » et avec la mine niaisement confuse que réclamait son compliment à la graisse d’oie, elle déclara :
– Eh bien,je vois que la galanterie austro-hongroise se visite toujours !
– Je me ferais un plaisir de vous servir de guide, chère mademoiselle Charlotte.
– Merci j’ai peu de goût pour l’archéologie.
– oh ça, oh ça!
Zimmermann gloussa à l’adresse de Jean François, comme s’il se retournait, amusé vers le maître d’une pouliche qui aurait bronché sous sa caresse. Jean-François répondit par un sourire de propriétaire. Toutefois, il vit bien que Charlotte n’appréciait guère leur aparté viril et il ramena Zimmermann vers un sujet moins scabreux.
Lu dans le cadre du Challenge « Lire sous la contrainte » de Philippe où la contrainte ce mois ci est « Nom de famille »
et lecture qui rentre dans le cadre du mois Belge organisé par Denis
Mais voila tu es restée une ado dans l’âme Valentyne !
Lire sous la contrainte?? C’est un oxymore non??
oui je suis restée très jeune 😉
Lire sous la contrainte est un challenge très sympa (il me fait découvrir des livres que je n’aurais pas pris à la bibli sinon 😉 )
Une belle lecture apparemment. 😉
Coucou Cériat
oui c’était un livre très plaisant (assez pour prendre un autre livre du même auteur à la bibli … »Tu ne jugeras point » est le titre ……et là c’était encore mieux ….je vais faire le billet bientôt ;-))
bises 😉
Le titre à lui seul nous interpelle.
Bonjour Denis
On suit ces lunettes de John Lennon tout au long du livre ….mais je ne voulais pas en dévoiler trop dans le billet 😉
Mais elles ont leur importance ces lunettes 😉
Ce livre est tentant… Bonne année à toi (je ne me souviens plus au bout d’un moment à qui je l’ai souhaitée ou non…!!!
Coucou Zazimuth 😉
Bonne année à toi aussi 😉 moi c’est pareil j’y pense 2 / 3 jours et puis j’oublie les voeux 😉 Je suis passé chez toi hier voir tes jolies cartes en « kirigami » (c’est le bon terme j’espère…)
Bisesss
Ca, c’est un auteur que je dois encore découvrir.
Merci pour cette nouvelle participation à mon challenge.
Bonne soirée.
Bonjour Philippe
C’est fou le nombre de titres possibles qu’il y avait avec cette contrainte 😉
Bonne journée 😉
Très tentant 🙂
J’ai découvert Armel Job avec Tu ne jugeras point et Loin des mosquées, j’aime beaucoup son écriture.
Bonsoir Cécile
Ce tire là est très bien et « tu ne jugeras point » que j’ai fini de lire il y a peu est encore mieux 😉
Du coup je note « loin des mosquées » que tu cites 😉