Allez chez Asphodèle lire les trouvailles des autres participants 😉
La montre
Deux fois je regarde ma montre,
Et deux fois à mes yeux distraits
L’aiguille au même endroit se montre ;
Il est une heure… une heure après.
Et deux fois à mes yeux distraits
L’aiguille au même endroit se montre ;
Il est une heure… une heure après.
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La figure de la pendule
En rit dans le salon voisin,
Et le timbre d’argent module
Deux coups vibrant comme un tocsin.
En rit dans le salon voisin,
Et le timbre d’argent module
Deux coups vibrant comme un tocsin.
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Le cadran solaire me raille
En m’indiquant, de son long doigt,
Le chemin que sur la muraille
A fait son ombre qui s’accroît.
En m’indiquant, de son long doigt,
Le chemin que sur la muraille
A fait son ombre qui s’accroît.
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Le clocher avec ironie
Dit le vrai chiffre et le beffroi,
Reprenant la note finie,
A l’air de se moquer de moi.
Dit le vrai chiffre et le beffroi,
Reprenant la note finie,
A l’air de se moquer de moi.
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Tiens ! la petite bête est morte.
Je n’ai pas mis hier encor,
Tant ma rêverie était forte,
Au trou de rubis la clef d’or !
Tant ma rêverie était forte,
Au trou de rubis la clef d’or !
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Et je ne vois plus, dans sa boîte,
Le fin ressort du balancier
Aller, venir, à gauche, à droite,
Ainsi qu’un papillon d’acier.
Ainsi qu’un papillon d’acier.
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C’est bien de moi !Quand je chevauche
L’Hippogriffe, au pays du Bleu,
Mon corps sans âme se débauche,
Et s’en va comme il plaît à Dieu !
Mon corps sans âme se débauche,
Et s’en va comme il plaît à Dieu !
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L’éternité poursuit son cercle
Autour de ce cadran muet,
Et le temps, l’oreille au couvercle,
Cherche ce coeur qui remuait ;
Autour de ce cadran muet,
Et le temps, l’oreille au couvercle,
Cherche ce coeur qui remuait ;
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Ce coeur que l’enfant croit en vie,
Et dont chaque pulsation
Dans notre poitrine est suivie
D’une égale vibration,
Et dont chaque pulsation
Dans notre poitrine est suivie
D’une égale vibration,
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Il ne bat plus, mais son grand frère
Toujours palpite à mon côté.
– Celui que rien ne peut distraire,
Quand je dormais, l’a remonté !
Toujours palpite à mon côté.
– Celui que rien ne peut distraire,
Quand je dormais, l’a remonté !
Merci pour ce partage. Je ne connaissais pas ce poème. J’ai une image de Dali en tête en le lisant 😉
Bonne journée.
Je vois tout à fait ce que tu veux dire. Pour moi aussi Dali ce sont ses montres molles (et ses chevaux..une superbe série de lithographie..ici http://www.amorosart.com/oeuvre-dali-les_chevaux_de_dali_dalinean_horses-19105-fr.html ou là : http://www.passion-estampes.com/litho/indexdali.html.)
Bonne soiré Marie 😉
Cœur battant, temps passant, je ne connaissais pas. Merci Val.
avec plaisir modrone- eeguab 😉
Je ne connaissais pas non plus ce long poème sur le temps et son bestiaire…joli texte!
Coucou Mind
un poème trouvé en furetant sur le net après ma lecture de Harry Potter (le numéro 3 je crois) où on croise un hippogriffe ….Bientôt des extraits dans les jeudis citation 😉
Bonne soirée
C’est beau cette analogie entre le coeur et la montre et le mouvement du temps qui lui ne se remonte pas… Je ne connaissais pas non plus ! 😉
coucou Ah le temps qui passe ….Inspiration de nombreux poètes et chanteurs ….
Ma fille chante M Pokora en boucle en ce moment … juste un instant … ».Et même avec les aiguilles d’une montre, on ne recoud pas le passé. » … Je me demande si cela a influencé mon choix 😉
Bisesssssssss
Ping : LA POÉSIE DU JEUDI avec Guillaume Apollinaire, Babélio, Bulles de savon et Anna Obon ! | Les lectures d'Asphodèle, et les humeurs…
Encore un poème sur le temps comme chez Aspho et chez moi. Cela me rappelle l’horloge de mon enfance que mon grand père remontait chaque soir.
Je vais de ce pas lire le poème que tu as choisi
Bises Claudia Lucia 😉