Robert Neville est le dernier survivant sur terre. Mais il ne vit pas seul, il est entouré de vampires qui sortent à la nuit tombée pour essayer de le contaminer. Robert, un grand géant blond, nous raconte ses journées, ses réflexions post-apocalyptiques :il lui faut barricader les fenêtres, pendre de l’ail partout, plonger un pieu dans le cœur de vampires endormis…… Il a un certain bagage scientifique car il sait faire des analyses de sang et cherche à comprendre comment ce fléau, le vampirisme, a pu se répandre sur terre.
Vers la fin, la presse à sensation avait répandu une crainte maladive des vampires aux quatre coins du pays. il se rappelait la débauche d’articles pseudo-scientifiques qui ne visaient qu’à entretenir la peur afin de stimuler les ventes. Il y avait quelque chose de sinistrement burlesque dans cette course effrénée au profit alors même que le monde était en train de mourir.
Ce livre m’a intéressée sans me passionner. En fait il m’a même un peu déprimée : comment peut on accepter de vivre alors que sa femme, sa fille et la totalité de l’humanité a disparu ? L’espoir ? mais quel espoir ? il y en a un peu quand même quand Robert apprivoise un chien. Puis quand Robert rencontre Ruth, qui est Ruth ? une vampire, une survivante comme lui ?
Il la regarda. Elle avait le sourire contraint d’une femme qui s’efforce de réprimer sa féminité dans l’intérêt de la cause qu’elle sert.
L’humour noir qui ressort souvent m’a fait sourire quelquefois, même si l’impression dominante est une impression d’horreur et de désespoir.
Dès qu’elle vit la croix, elle détourna les yeux avec une espèce de râle et son corps se convulsa sur la chaise.
– ça te fait peur ? Pourquoi ? demanda t-il, surpris de réentendre le son de sa voix après si longtemps.
Le regard de la femme se posa soudain sur lui, lui arrachant un frisson. Ce feu dans ses prunelles, cette langue qui léchait ses lèvres pourpres, donnant l’illusion que sa bouche était animée d’une vie propre, ce corps qui se cambrait comme pour se rapprocher de lui… Un souffle rauque montait de sa gorge, pareil au grognement d’un chien défendant un os.
– La croix, répéta Neville avec une nervosité croissante. Pourquoi en as-tu peur ?
.
Ecrit en 1954, ce livre est sans conteste précurseur (il m’a fait un petit peu penser à Simetière de Stephen King)
Enfin, la fin. Elle est porteuse d’espoir ou l’inverse selon chacun : Est-ce la fin du monde ou le début d’une aventure ?
À la vue de cette multitude de visages blêmes tournés vers lui, Neville s’avisa tout à coup qu’à leurs yeux, c’était lui le monstre. C’est la majorité qui définit la norme, non les individus isolés.
Livre lu dans le cadre de Jacques a dit chez Métaphore (et aussi Challenge Romans cultes toujours chez Métaphore)
Et du mois américain chez Noctenbule
Et challenge Mondes imaginaires dans la catégorie post apocalyptique chez Aymeline
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Je n’aime pas trop la science fiction mais ce livre a été un vrai coup de coeur
Chouette
je vais aller voir sur ton blog si tu as fait un billet 😉
Mon livre préféré de SF (à ce jour parce que je n’en lit pas tant que cela) ? et bien je dirais Le voyageur imprudent de Barjavel et Ubik de Dick (zut cela fait deux livres)
Bonne journée 😉
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Une surprise pour moi, et sans plus comme toi 😉
Vivement la prochaine session que l’on puisse lire quelque chose de plus gai!
As- tu une idée pour l’indice? Rendez vous le 1er nov à 20h 😉
Bonne soirée
oui cette lecture était un peu déprimante 😉 mais je ne la regrette pas ….
pour l’indice j’ai bien une idée mais pas sûr que je sois dispo à la bonne heure 😉
bises Métaphore 😉
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