Nous fîmes le tour de la forêt sans croiser un seul arbre ami
Sans mettre la main sur un lambeau de la robe de Dieu ou de sa sainte écorce
Une mousse médisante semait la discorde entre arbres de passages et arbres résidants
Le soleil vieillissait
et les résineux inflammables prenaient leurs distances avec l’ultime étincelle
L’hiver arrivé plus tôt que prévu et le soleil imbu de sa dignité
La forêt migra sous notre toit avec sa horde de résineux nattés comme chevaux de parade.
Vénus Khoury-Ghata – Où vont les arbres ?
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Sur une idée de Chiffonnette
Vénus Khoury-Ghata – Où vont les arbres ?
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