C’était le matin et l’or d’un soleil tout neuf tremblait sur les rides d’une mer paisible. A un encablure du rivage, le bateau de pêche relevant ses filets, invitait au petit déjeuner, et son appel transmis dans les airs attira mille goélands virevoltant et se disputant les débris de poisson. Une nouvelle journée de labeur commençait ainsi.
Mais seul, loin du bateau et du rivage, Jonathan Livinsgton le Goéland s’exerçait.
Ainsi commence Jonathan Livingston le Goéland, hymne à la liberté, aux étendues immenses, et à la joie de vivre et de se dépasser.
Aller au bout des limites de la physique, aller toujours plus vite et plus haut. Pour réaliser ce rêve, Jonathan est prêt à tout : ne pas manger, ne pas dormir. Trop différent, il est mis au ban de sa « tribu » de Goélands. Mais qu’importe, plutôt être seul, que de ne pas être libre et réaliser son rêve.
L’auteur, Richard Bach, est pilote et cela se sent, il nous emmène vers des loopings contrôlés où l’ivresse du vent et du large nous emporte.
Il ne perdit pas son temps, ce jour-là, à causer avec les autres goélands, mais il vola bien après le coucher du soleil. Il découvrit le looping, le tonneau lent, le tonneau à facettes, la vrille inversée, la cabriole de la mouette, la roue.
Un livre qui donne envie de voyager hors des sentiers battus et de crier bien haut sa différence. Car au final, Jonathan ne sera plus si seul et sera un modèle pour d’autres de ses congénères.
Nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres !
En conclusion : un livre qui m’a plu , mais la fin m’a gênée (je ne vais pas la dévoiler pour ceux qui souhaitent le lire). La fin m’a laissé un sentiment bizarre, une façon de nier la mort. (ou trop proche de la notion « on ira tous au paradis » idée à laquelle je ne crois pas)
Lecture commune avec Noctenbule
Lecture qui rentre dans le cadre du Challenge Romans Cultes de Métaphore
Hey Val,j’aime beaucoup ce livre mais je sais qu’il n’a pas toujours eu bonne presse probablement à cause de ce que tu évoques sur l’esprit de la fin du livre.J’avoue ne plus me rappeler très bien.Mais je crois que je l’aime aussi parce qu’indissociable de la musique de Neil Diamond,critiquée souvent pour le mêmes raisons.Par contre je n’ai pas eu l’occasion de voir le film.A bientôt.
Coucou Claude 🙂
Je ne connais ni la chanson ni le film (mais je vais aller écouter)
Neil Diamond : quel beau nom de famille 😉
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J’ai adoré ce livre.
Je n’ai pas vu la fin pareil. Il meurt car il a fait son temps et fait ce qu’il a aimé et d’autres vont continuer de propager sa parole de liberté. Je n’ai pas vu de notion de paradis, mais juste pas de jugement, passer à autre chose c’est tout.
Si le livre t’a plu tu peux garder le livre 🙂
On lit quoi après?
Coucou Noctenbule 🙂
Merci pour le livre 🙂
C’est intéressant les LC de lire les différents avis 🙂
Pour la lecture d’après, je crois que l’on participe toutes les 2 à la lecture organisée par Denis avec John Irving le 31/07 (liberté pour les ours)
Je pars 3 semaines à partir du 19/07 mais je programmerai 🙂
Bises et à bientôt 🙂
J’avais noté octobre. Je l’ai réservé à la média. J’espère pouvoir le récupérer d’ici le 31 juillet.
Bonnes vacances 🙂
J’ai été traumatisé par un film vu au lycée…c’était interminable et barbant…aujourd’hui ce livre me plairait probablement…
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