Devant la porte close et illuminée, la jeune femme blonde toute de rouge vêtue s’interroge, dans une immobilité inquiète et silencieuse.
A gauche d’un long convoi sinistre, l’inconnue aux longs cheveux ondulés, hésite à entrer, inquiète de l’accueil prévisible.
En face d’un long train de marchandise, baignée dans une lune et une nuit sans nuage, l’étrangère au manteau rouge, compte les secondes avant de pousser cette porte tant espérée et tant redoutée. Dans cette rue sans personne, ell se sent seule face au monstre qui l’attend peut être. Dans la nuit douce mais sans étoiles, elle ne peut compter que sur elle même. Passant le long du mur blanc, l’enfant prodigue, repart d’un pas pressé. Dans un futur proche, elle reviendra et osera pousser cette porte, d’un geste calme et décidé, lors d’une nuit étoilée…. peut être.
.Texte écrit dans le cadre de cet atelier (cours d’écriture créative à distance) que m’a fait connaître Cécile d’Ecrimagine